Très haut débit en Val de Loire : l’Etat apporte 39,4 millions d’euros

Le 2 octobre, au château de Talcy, une convention de financement a été signée par Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Bernard Pillefer, président du SMO Val de Loire Numérique et Julie-Agathe Bakalowicz, directrice régionale de la Banque des Territoires, en présence de nombreux élus. Photo : CD41 – Nicolas Derré.

Le déploiement de la fibre est en cours en Val de Loire et une convention de financement a été signée début octobre entre l’Etat, la Banque des territoires et le syndicat mixte ouvert Val de Loire Numérique pour le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire.

D’ici 2023, tous les habitants et entreprises du Loir-et-Cher et d’Indre-et-Loire auront accès au très haut débit, via la fibre optique. C’est le syndicat mixte ouvert Val de Loire Numérique qui permettra le raccordement de 320 000 prises. En Loir-et-Cher, pour le moment, 1 626 prises ont déjà été construites sur les communes de Brévainville, Gy-en-Sologne, Lignières, Concriers, Fréteval, Lunay, Mazangé, Morée, Pezou, Rahart, Saint-Firmin-des-Prés et Saint-Jean-Froidmentel. Le 2 octobre dernier, une convention a été signée au château de Talcy par Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Bernard Pillefer, président du SMO Val de Loire Numérique et Julie-Agathe Bakalowicz, directrice régionale de la Banque des Territoires. En effet, l’État participe à ce chantier à hauteur de 39,4 millions d’euros, ce qui en fait le premier contributeur public du projet (près de 60 % de la part publique). La Région Centre Val-de-Loire, les départements du Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire, ainsi que les communautés de communes ou d’agglomération complètent le financement de cette opération. En Loir-et-Cher, cela représente un investissement de 236 millions d’euros sur les 490 millions d’euros nécessaires au déploiement de la fibre en Val de Loire. Le Département finance ce déploiement à hauteur de 12 millions d’euros (9 millions pour la fibre et 3 millions pour les montées en débit).

Pas de fracture numérique 

Les signataires de la convention ont visité la ferme de la Motte qui a été raccordée en mars à la fibre. Cette entreprise agricole et industrielle est l’un des leaders français pour la fourniture de condiments frais conventionnels et bio (ail, oignon, échalote et échalion), de pommes de terre bio pour la grande distribution, les grossistes, la restauration et l’industrie. Située à Talcy, elle emploie 230 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros. Avec le très haut débit, l’entreprise peut utiliser des machines connectées qui améliorent sa productivité et répondent aux attentes environnementales, mais aussi permettre à ses salariés d’être en télétravail et proposer de nouveaux contenus digitaux comme des webinaires. « La crise sanitaire a montré que la connexion au très haut débit est essentielle et il ne doit pas y avoir de fracture numérique entre les territoires  urbains et ruraux », a souligné Jacqueline Gourault avant d’ajouter : « Le plan de relance de 100 milliards d’euros avec 40 % de financement européen va aussi permettre d’accélérer la mise en place du numérique dans un certain nombre de départements ». La ministre a également indiqué que les préfets de régions cibleront les projets à soutenir avec une enveloppe et feront « du cousu main » pour les territoires.

Par Chloé Cartier-Santino

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