Progrès et contraintes du numérique (2/3) : La Région et les consulaires aux côtés des TPE-PME

La Région Centre- Val de Loire s’est dotée d’un Groupement d’intérêt public État-Région chargé de développer les réseaux numériques et ses usages (GIP RECIA (6)). Le GIP a été créé dans le cadre du Programme d’État « Transition numérique ». La cible sont les entreprises de 0 à 30 salariés. Il s’agit de promouvoir l’acculturation des entrepreneurs au numérique et de constituer un annuaire des prestataires du numérique en région.

L’objectif est d’inclure les entrepreneurs au virage numérique. Nombre de commerçants constatent des baisses de chiffres d’affaires mais ne se sont pas saisis d’internet. Ils ne prennent pas le temps d’élaborer une stratégie numérique et d’en découvrir les possibilités.

Nous évoquons ici les TPE/PME, pas les grands groupes qui ont mis en place depuis longtemps des collectes de données via les réseaux sociaux et en analysant la navigation des internautes. L’objectif est de vendre davantage et d’accroître les marges en s’appuyant sur une connaissance fine des clients/consommateurs en termes de goûts et de besoins. Pour autant, il demeure essentiel de partager les données en interne et de favoriser la collaboration entre les services de l’entreprise. Une TPE peut aussi, à sa mesure, tirer profit de l’exploitation de ses données clients et de son marché à moindre coût. Le numérique est aujourd’hui accessible facilement par les TPE et est facteur d’évolution :

  • évolution des méthodes de production ;
  • veille commerciale et concurrentielle ;- relations clients/fournisseurs ; – gestion des ressources humaines.

La Région et la Chambre régionale des métiers et de l’artisanat (CRMA) ont mis en place une démarche de diagnostic et de conseil numérique auprès des TPE. Le diagnostic numérique permet de positionner une entreprise par rapport à une autre d’activité similaire. Il s’effectue avec un conseiller entreprise formé à l’outil et aux usages auprès des entreprises commerciales de moins de 10 salariés. Il se décompose en 1/2 journée de préparation, 1/2 journée sur site et 1/2 journée de restitution à l’entreprise. Le diagnostic est financé à 50 % par la Région et à 50 % par la CCI ou la CMA.

En parallèle, des ateliers de sensibilisation regroupant 15 à 20 personnes ont été réalisés dans les CCI : une trentaine en 2018 avec un objectif d’une quarantaine en 2019 (soit 400 à 500 entreprises). Les thématiques sont adaptées à différents niveaux d’expertise des entreprises.

La CMA organise des petits-déjeuners ou des cafés numériques pouvant réunir jusqu’à 70 participants sur plusieurs thématiques, dont celle de « gérer son temps ». 70 % des diagnostics numériques ont été réalisés par des entreprises ayant participé en amont à ce type d’événementiel (200 diagnostics en 2018).

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