Dans son livre En route pour mon rêve blanc, Émilie Marmion raconte l’accomplissement de son rêve de toujours : gravir le Mont Blanc. Partie à 4h45 du Refuge de Tête Rousse à 3167 mètres d’altitude, le groupe de six randonneurs et trois guides est arrivé à 13h30 au sommet du Mont-Blanc. L’ascension a duré environ 9 heures.
Dans votre livre, vous racontez votre ascension du sommet du Mont Blanc. Pourquoi se lancer dans ce pari fou ?
Ça a toujours été mon rêve. Le Mont Blanc, c’est un peu le graal pour tous ceux qui aiment la montagne. En allant randonner très souvent dans les Alpes, on a le Mont Blanc en point de mire. Le Mont Blanc est mythique. Il est considéré comme le toit de l’Europe. Pouvoir contempler la chaîne des Alpes et être au plus haut, ça m’a donné envie de le faire.
Pourquoi avez-vous décidé d’en écrire un livre ?
Je n’avais pas prévu d’écrire un livre, de raconter cette histoire et de la partager. Pendant le voyage, j’ai voulu garder une trace écrite. Gravir le Mont Blanc, c’est unique dans une vie. J’ai commencé à dévoiler des extraits de mon carnet de voyage sur les réseaux sociaux. Ça a beaucoup plu. L’idée d’écrire a ensuite germé dans ma tête, plutôt pour mes proches et ma famille. Avoir quelque chose qui se transmette de génération en génération. Et, comme on me parlait très souvent de ce que j’avais fait et de ce que les gens avaient vu sur les réseaux sociaux, je me suis dit que des amoureux de la montagne seraient intéressés par mes conseils. Il y a aussi ceux qui n’osent pas franchir le pas.
Quel a été votre moment préféré au cours de votre voyage ?
Mon moment préféré, ce n’est pas le sommet, mais plutôt le moment où on arrive sur une arrête enneigée. Le soleil est comme un projecteur qui nous éblouit. Il y a l’immensité blanche autour de nous. Nous sommes sur une arrête gelée et il y a donc le vide sur les côtés. C’est juste magique.
Quel a été le moment le plus difficile pour vous ?
Le moment le plus difficile est celui juste avant cette arrête enneigée. Pendant 2h30 interminables, on évolue sur une paroi rocheuse. Parce que je suis petite, je ne peux pas mettre mes mains et pieds comme les autres, aux mêmes endroits, sur les prises qui se sont créées naturellement. Je suis obligée de me hisser à la force des bras. Ça n’en finissait pas. C’était vraiment très dur physiquement.
Votre livre s’intitule En route pour mon rêve blanc. Ce « rêve » correspondait-il à la réalité ? Avez-vous été surprise ou déçue pendant votre voyage ?
Ce qui m’a le plus surpris, c’est le système de toilettes sèches dans les refuges. Il n’y a pas d’eau courante. Mais, les refuges sont très bien. C’est assez confortable au niveau des couchettes et de la propreté. Ce n’est pas Les Bronzés font du ski ! Les salles communes sont conviviales. C’est très bien organisé. Les gens sont disciplinés.
A l’inverse, je ne prendrais jamais autant de plaisir à faire de l’alpinisme que de la randonnée. C’est vraiment autre chose. Je n’en avais jamais fait. Le temps de grimpe est long. Mon guide disait souvent : « On n’est pas là pour admirer les marmottes ! »
Quel message avez-vous envie de faire passer aux lecteurs de votre livre ?
Rien n’est impossible. Il faut du courage et il faut se faire confiance dans la vie. C’est une question de volonté et de croire en soi. Il faut croire en ses rêves. N’importe qui peut atteindre son sommet. Ce livre n’était pas prévu et je ne prétendrais pas devenir écrivain demain. J’ai écrit ce livre avec le cœur pour partager mon expérience.
Livre disponible à la vente à la Librairie Labbé (9 rue Porte Chartraine, 41000 BLOIS) et par mail à contact@lapiaz.fr
Propos recueillis par Maxence Yvernault
Trois rencontres-lectures seront organisées le :
Mardi 30 novembre 2021 à 18h30 – Le Lab Agglopolys – 3 Rue Roland Garros 41000 BLOIS
Mardi 7 décembre 2021 à 18h30 – Le Lab Agglopolys – 3 Rue Roland Garros 41000 BLOIS
Vendredi 10 décembre 2021 à 18h30 – Le Bibliovore – 1 Rue Place Avé Maria 41000 BLOIS
Inscription pour ces rencontres à contact@lapiaz.fr ou sur https://forms.gle/rfNs4DqU4WTKxSGv8