L’Ademe aide les entreprises

Cet article fait partie de notre dossier spécial  « Transition énergétique » du mois d’Avril 2020, à retrouver en intégralité dans notre version pdf. 

La transition énergétique doit aujourd’hui faire partie des politiques des entreprises. L’agence de l’environnement et de la maitrise d’énergie (Ademe) accompagne leurs différents projets énergétiques.

La prise de conscience écologique touche la majorité de la population française ; le monde entrepreneurial n’y échappe pas. Dans tous les secteurs d’activités, de nombreuses entreprises prennent de choix stratégiques en ce sens, encouragées par la loi énergétique pour la croissance verte (2015). Emettre moins de carbone, opter pour un mix énergétique pour faire la part belle aux énergies renouvelables, favoriser la mobilité verte des salariés, choisir des partenaires pour leur engagement éco-responsable… Les actions sont diverses et contribuent largement au succès : d’après France Stratégie, les entreprises ayant mis en place une stratégie RSE (responsabilité sociale et environnementale) voient leur performance économique augmenter de 13 %.

Pour les grands groupes, il est plus simple de les mettre en œuvre. Mais les TPE et PME peuvent bénéficier d’aides et de subventions, notamment de la part de l’agence de l’environnement et de la maitrise d’énergie (Ademe). Elle accompagne en effet la transition énergétique et écologique en France, particulièrement les entreprises, les organismes de recherche et les structures relais de mobilisation. L’agence peut intervenir sur les projets de recherche, de développement et d’innovation (grâce au programme Thèses, aux programmes de recherches et au Programme d’investissements d’avenir) ; mais aussi sur les diagnostics, les audits, les études de faisabilité, et sous certaines conditions, les investissements associés pour les projets de performances énergétiques ou d’économie circulaire (prévention et gestion des déchets, intégration d’énergies renouvelables, performance environnementale des produits et services…).

De l’aide morale à l’aide financière

L’Ademe propose un panel de huit soutiens aux entreprises, dans le cadre d’une transition énergétique. Le Fonds Chaleur est une subvention à l’investissement pour des projets de production de chaleur renouvelable et de réseaux de chaleur ; le Fonds Déchets est une aide aux investissements en matière de prévention des déchets, de collecte pour valorisation et encore de recyclage et valorisation organique ; le Soutien à la méthanisation est une subvention à l’investissement d’installations de méthanisation industrielles ou agricoles ; les Aides à la décision sont des aides aux études réalisées sur toutes les thématiques de l’Ademe (efficacité énergétique, énergies renouvelables, économie circulaire, transports…) ; la Recherche, développement et innovation soutient, par des subventions ou des avances remboursables, les programmes sélectionnés via des appels à projets ; les Observatoires territoriaux permettent une aide à la création d’un observatoire de la transition énergétique ; les Programmes d’actions des relais de mobilisation soutiennent les initiatives structurant ou relayant des informations en matière d’énergie ou d’environnement en direction des particuliers, entreprises et collectivités ; les Contrats d’objectifs soutiennent, quant à eux, les projets territoriaux d’excellence, dont la valeur de l’objectif est préalablement diagnostiquée. Concrètement, l’Ademe émet autant des conseils techniques, des formations, des connaissances et des financements. Cette structuration des services apporte des financements aux projets sélectionnés dans le cadre d’appels à projets lancés par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (« Développer 1500 projets de méthanisation en 3 ans », « 20 territoires zéro gaspillage zéro déchet », et encore « 200 territoires à énergie positive pour la croissance verte »).

Par Claire Seznec.

En Centre-Val de Loire, de nombreuses entreprises se sont d’ores et déjà lancées dans la transition énergétique.

Ces dix dernières années, on compte notamment (la liste est non-exhaustive) Caudalie dans le Loiret qui s’est convertie à la géothermie sur nappe, l’entreprise SKF en Indre-et-Loire avec sa chaufferie bois et encore la Papeterie Palm, toujours en Indre-et-Loire, avec ses échangeurs de chaleur.

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