La ville de Tours lance son aide à l’achat de vélos

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Elle a été votée lors du Conseil municipal du mardi 29 septembre : d’un montant de 300 à 400 €, l’aide à l’achat de vélos devrait inciter les Tourangeaux tentés par ce moyen de transport à passer le cap. Passage en revue des différentes conditions à remplir pour en bénéficier.

C’était un dispositif attendu suite aux premières décisions prises par la majorité en faveur des mobilités douces comme la fermeture du pont Wilson à la circulation automobile : une aide incitative pour encourager les habitants à se mettre au vélo. « Cela permet de réduire la part de la voiture…C’est une politique de mobilité qui est importante pour nous », justifie l’adjointe à l’espace public, aux mobilités, à la circulation et au stationnement Armelle Gallot-Lavallée. Pour changer durablement les habitudes de ses administrés, la municipalité travaille à l’amélioration des infrastructures – avec la construction de pistes cyclables comme celle reliant la place Choiseul à la gare de Tours –, mais aussi à l’accessibilité du matériel. Ainsi, l’aide financière se veut « un complément de ce qui a déjà été mis en place » selon la neuvième adjointe.

Depuis le 12 octobre dernier, cette dernière permet aux Tourangeaux de bénéficier d’une subvention de 50 % du prix de leur vélo, qu’il soit à assistance électrique ou mécanique, et ce dans la limite de 300 € pour un achat avant le 31 décembre 2020 chez un commerçant tourangeau. Une exception est faite pour les vélos cargo ou adaptés – les tricycles à destination des personnes à mobilité réduite ou à difficulté, comme le sont celles qui rencontrent des pertes d’équilibre suite à un AVC par exemple –, pour l’acquisition desquels on peut recevoir jusqu’à 400 €. Bilan des courses ? « Une centaine de vélos ont déjà été achetés », répond Armelle Gallot-Lavallée, précisant qu’ils l’ont été à 58 % par des hommes et 42 % par des femmes, et que presque 30 % des acheteurs sont des habitants de Tours Nord.

Vélo cargo, la nouvelle voiture ?

 Si les chiffres montrent que l’aide a été bien accueillie, l’adjointe se réjouit surtout des 3 modèles cargo – dotés d’un bac à l’avant, ils permettent de transporter aussi bien des enfants que des courses ou des bagages – au titre desquels la subvention a été demandée. « J’en suis très heureuse car je crois beaucoup à l’avenir de ces vélos, dont l’achat peut remplacer celui d’une 2e voiture pour un foyer », explique Armelle Gallot-Lavallée. Reste à voir si (et combien) d’autres familles sont prêtes à sauter le pas.

Par Juliette Lécureuil

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