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S’il est une industrie ancienne et qui pourtant sait se réinventer, c’est bien la broderie. Brodelec à St Jean le Blanc en est un bel exemple. L’entreprise existe depuis 1977 et s’est modernisée à de nombreuses reprises. Elle le fait aujourd’hui encore par un investissement stratégique de 1,5M€.
Pionnière en France et meneuse en Europe, Brodelec introduisait il y a quinze ans la technique de l’impression numérique sur vêtements. L’industriel Loirétain a ainsi maintenu une avance technologique, lui offrant des gains de productivité et de qualité. En cette rentrée dynamique, il renouvelle une partie de son parc machines avec deux imprimantes dernier cri, permettant des effets 3D et de broderie imprimée.
Deux autres imprimantes d’un nouveau genre lui permettront de développer ses propres imprimés, à apposer à chaud sur des revêtements textiles organiques ou synthétiques. La qualité et la solidité, jusque-là réservées à de gros volumes et à des dessins limités en nombre de couleurs, sont désormais la norme.
Un investissement de 1,5 M€ pour des techniques inédites qui s’accompagne de la refonte de l’organisation du site de production.
Ces nouvelles technologies sont introduites pour la première fois sur le territoire. La diversité de savoir-faire permettra à Brodelec de répondre aux besoins publicitaires des entreprises (événements sportifs, salons, cadeaux d’affaires, …) et en vêtements de travail (EPI, corporate wear, …). « Avec la flexibilité du parc machines et des différentes techniques, on travaille aussi bien avec les TPE et les artisans locaux que les multinationales, explique Hugo Willems, directeur technique. On sait désormais produire un nombre limité de pièces, tout en conférant au produit les spécificités techniques nécessaires au métier pour lequel il est utilisé. »
C’est sans doute près de chez vous qu’ont été personnalisés les T-shirts, sacs de plage, mugs, et autres coussins que vous avez rapportés des boutiques souvenir bretonnes, normandes, corses ou encore montagnardes. Brodelec les approvisionne chaque saison, comme celles des zoos, musées, châteaux et parcs d’attraction.
« Avec la flexibilité du parc machines et des différentes technologies, on travaille aussi bien avec les TPE et les artisans locaux que les multinationales. »
La boutique connectée
Cette nouvelle offre de Brodelec fait fureur auprès des jeunes marques de vêtements, des clubs sportifs et des influenceurs/youtubeurs. Tous veulent convertir leurs followers en clients par des produits dérivés. Baptisée Dropshipprint.fr, cette méthode de production à la demande et à la pièce, répond aux nouveaux modes de consommation. Le client personnalise un vêtement ou accessoire unique, brodé ou imprimé à ses couleurs. Adieu la boutique dans la rue, tout est virtuel, sans local ni stock. Les commandes parviennent directement aux serveurs de Brodelec, qui produit à la demande, prépare les commandes et envoie aux consommateurs dans les 48 heures. Le vendeur ne gère plus la production et ne touche pas à la moindre marchandise. Pas de sur-production, plus de stocks, plus d’invendus ni de soldes.
Aller plus loin
Brodelec emploie aujourd’hui 45 salariés et a un besoin important d’embaucher, mais aussi de former sur ses nouvelles machines aux procédés novateurs. Comme cette imprimante numérique sur tissu, encore une première en France. « Avec elle, on imprime en toutes quantités sur tous types de tissus, poursuit Hugo Willems. Le client obtient ici même, ce qu’il attendait plusieurs mois en Asie. En prime, un procédé novateur qui ne consomme pas d’eau et utilise des encres certifiées GOTS et OEKO-TEX». Ce renouveau met au premier plan les circuits courts. Le prochain défi de Brodelec sera de confectionner elle-même des T-shirts avant de les personnaliser.