Le nouveau bureau de la CCI régionale (de haut en bas et de gauche à droite) : Pascal Richez, premier secrétaire, catégorie commerce Eure-et-Loir, Thierry Guillien, deuxième secrétaire, industrie Indre-et-Loire ; Virginie Guilpain, trésorière adjointe, industrie Loiret, Philippe Gobinet, vice-président, services Loiret ; Bruno Rocquain, vice-président, commerce Eure-et-Loir, Jacques Martinet, président, services Loiret, Marie-Noëlle Amiot, vice-présidente, industrie Loir-et-Cher, Serge Richard,1er vice-président, services Cher, Philippe Roussy, vice-président, industrie Indre-et-Loire ; Laurence Hervé, trésorière, service Indre-et-Loire, Jérôme Gernais, vice-président, industrie Indre.
À l’unanimité, Jacques Martinet a été élu à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la région Centre-Val de Loire. Un mandat de cinq ans à la tête de l’instance qui fédère les CCI départementales.
« Je n’ai jamais eu un bureau aussi grand ! » s’extasiait Jacques Martinet en s’installant dans le fauteuil du président de la CCI, le 15 décembre dernier, dans l’immeuble Citévolia de Saint-Jean de Braye (Loiret). La veille, les 52 nouveaux représentants des six CCI départementales l’avaient élu à la présidence de l’instance régionale, à l’unanimité. Une consécration et un mandat unique pour ce représentant d’une lignée de commerçants, et cet infatigable ancien élu engagé depuis toujours dans le développement économique.
L’Epicentre : Vous avez été élu à l’unanimité mais il avait été évoqué une autre candidature émanant du Loir-et-Cher. Un accord a été trouvé ?
Jacques Martinet : Effectivement, Michel Pillefer, élu de la CCI du Loir-et-Cher, s’était déclaré comme candidat potentiel à la présidence de la CCI régionale. On en a discuté ensemble et avec les présidents. Nous tenions à jouer l’unité des territoires. L’union s’est faite rapidement autour d’une seule candidature dans une ambiance sereine et constructive. Je suis heureux d’avoir fait l’unanimité.
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette présidence régionale, alors même que vous n’exercez plus d’autres mandats
J.M.: Je vais ainsi pouvoir me consacrer totalement à cette nouvelle responsabilité. J’aborde ce mandat dans le même état d’esprit que celui de mes engagements précédents : mettre en œuvre l’intelligence collective. C’était l’esprit et le titre de ma profession de foi : réussir ensemble. J’ai toujours pensé que l’on est plus fort à plusieurs. Un moment il faut trancher, mais avant il faut se parler.
La CCI de la région Centre-Val de Loire chapeaute les CCI départementales dont elle est l’employeur de tous les collaborateurs. Selon vous, est-il utile de conserver l’échelon départemental ?
J.M. : Je crois beaucoup à la proximité, les CCI territoriales ont toute leur importance et leur pertinence sur le territoire. Elles sont connues localement au travers des élus et des 368 salariés qui interviennent au plus près des publics. On l’a vu pendant le Covid, les gens ont besoin de dialogue avec ceux qu’ils connaissent.
Les emplois et beaucoup de moyens ont été mutualisés. Il faut maintenant travailler en réseau avec des CCI territoriales dont chacune est spécialisée dans une expertise déterminée : la formation, le développement, l’international…etc. Servons-nous de toutes ces forces pour une pleine efficacité régionale.
Quels seront les grandes priorités de votre nouveau mandat de président de la CCI Centre-Val de Loire ?
J.M. : J’ai listé les priorités dans ma profession de foi. Elles s’articulent autour du tourisme et du commerce de proximité, de la formation et de l’emploi, des transitions numérique et écologique, de la relocalisation industrielle et de l’international. Cela me semble indispensable pour l’attractivité et le dynamisme de notre région.
Je crois sincèrement que nous sommes dans une spirale positive avec nos 108 000 entreprises et nos 550 000 emplois. N’allons pas chercher ailleurs ce que l’on a sur place. En conjuguant l’énergie de nos entrepreneurs et les compétences de tous les collaborateurs des CCI nous pouvons réussir de grandes choses pour notre région.
Propos recueillis par Bruno Goupille