L’usine Ultima à La Chapelle-Vendômoise s’agrandit

Une chaîne de production.
Une chaîne de production.

Située à La Chapelle-Vendômoise (41), l’usine Ultima est en France la seule de la marque, qui prévoit des investissements financiers et humains pour, notamment, l’agrandir. L’objectif ? Augmenter la capacité de production de 20 % en quatre ans.

Affinity Petcare est un groupe familial espagnol et une entreprise de taille intermédiaire (ETI). Ultima, sa marque principale, propose de la nourriture pour animaux de compagnie. Elle représente la première marque française sur le segment chiens et sur le naturel, et le premier contributeur à la croissance du segment chats. Créée il y a 20 ans, la marque entend se développer grâce à un plan de croissance, notamment dans son usine de La Chapelle-Vendômoise. Aujourd’hui, l’usine loir-et-chérienne produit 120 000 tonnes de croquettes à l’année et emploie 115 salariés. 95 % de la production est vendue en France, le reste étant destiné à l’Espagne et l’Italie. Ainsi, 95 % des clients sont livrés en moins d’un jour. « L’objectif est de livrer et servir le client le plus rapidement possible, tout en prenant conscience du coût et des conséquences environnementales, explique Jean-François Lefebvre, directeur de l’usine depuis 2010. Ultima a choisi de s’installer en région Centre-Val de Loire. L’approvisionnement local en céréales est un atout qui perdure aujourd’hui. L’usine est bien située. »

Des investissements humains et financiers

Concrètement, le plan de croissance prend la forme d’investissements financiers et humains. L’usine de La Chapelle-Vendômoise s’agrandit depuis 2014 et poursuit en ce sens. La surface plancher de l’usine est passée de 9 100 m² en 2013 à 13 600 m2 en 2023. L’achat de terrains de 6,6 hectares est en cours et s’ajoutera au site actuel de 6,7 hectares. Ces investissements financiers permettent le renouvellement des machines de l’usine et d’avoir des chaînes de production plus récentes. À terme, l’usine entend augmenter sa capacité de stockage, faire une extension de sa ligne de conditionnement et installer une cinquième ligne de production. La marque souhaite également augmenter la capacité de son atelier viande, déjà agrandi deux fois. « La viande fraîche représente 25 % de la recette en moyenne, poursuit Jean-François Lefebvre. Elle arrive en direct de l’abattoir. » Le nouvel atelier viande devrait être livré fin 2026.

Une trentaine de postes créés d’ici à quatre ans

Les investissements sont aussi humains. « Quand je suis arrivé dans l’usine il y a vingt ans, il y avait 70 salariés, explique le directeur. Aujourd’hui, il y en a 115. » Une dizaine de postes supplémentaires sont en train d’être créés. D’ici à quatre ans, ce sont une trentaine de postes qui vont être ajoutés, principalement sur la partie opérationnelle et l’encadrement.

« Depuis 20 ans, la croissance d’Ultima a été continue et s’est accélérée », conclut le directeur. Désormais, l’objectif pour l’usine est d’augmenter sa capacité de production de 20 % dans les quatre ans.

Maxence Yvernault

Vue aérienne de l’usine Ultima à La Chapelle-Vendômoise (41).
Vue aérienne de l’usine Ultima à La Chapelle-Vendômoise (41).
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