Le bureau des entreprises au lycée Denis-Papin

Fabienne Berthet, Karim Abd-el-Aziz, Gaël Verrier et Sergio Da Fonseca - Crédit photo Laëtitia Piquet
Fabienne Berthet, Karim Abd-el-Aziz, Gaël Verrier et Sergio Da Fonseca - Crédit photo Laëtitia Piquet

Le lycée professionnel Denis-Papin de Romorantin accroît ses relations avec les entreprises.

Le « bureau des entreprises » du lycée a été « doté d’un personnel supplémentaire, partagé avec le lycée professionnel de Saint-Aignan, afin de mieux matérialiser le rapprochement entre le lycée et l’entreprise et développer les relations », annonce Gaël Verrier, le proviseur. Après des missions d’accompagnement scolaire, Fabienne Berthet « a une fonction administrative dédiée aux contacts avec le monde de l’entreprise, à la prospection, à la recherche de partenariats », complète Sergio Da Fonseca, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques.

Le partenariat école entreprise s’officialise par une convention avec les entreprises locales publiques ou privées par laquelle l’entreprise s’engage à présenter ses métiers lors d’événements (stage dating, afterworks…), faire visiter son entreprise, pour les cinq filières (maintenance industrielle, métiers de l’électricité, mécanique automobile, gestion administration, commerce). Quelques conventions concernent des secteurs différents, comme le soin, quand ceux-ci peuvent avoir besoin de techniciens. Les artisans signent moins ces conventions en raison du manque de temps, bien que ce soient toujours eux qui offrent le plus de stages.

Un partenariat gagnant-gagnant

« On travaille avec l’entreprise pour connaître leurs attentes », explique Gaël Verrier. Avec le plein emploi, « les entreprises sont demandeuses. Nos élèves sont leurs futurs salariés. Quand on rencontre les responsables de la CCI, des différents syndicats entrepreneurs, ils viennent plus vers nous, souhaitent présenter ce qu’ils font. » Ainsi, « les deux mondes se côtoient plus et se comprennent mieux. Maintenant, on a besoin les uns des autres. »

C’est aussi un changement de mentalités « dans les familles. Il faut qu’elles intègrent que la voie professionnelle est une réussite, permet un emploi ».

Laëtitia Piquet

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