La Nuit du droit et les métiers de la justice

Magali Méry, secrétaire, et Mylène Aurouet, responsable du point-justice de Romorantin - Crédit photo Laëtitia Piquet
Magali Méry, secrétaire, et Mylène Aurouet, responsable du point-justice de Romorantin - Crédit photo Laëtitia Piquet

Le 4 octobre a eu lieu la 5e édition de La Nuit du droit en Centre-Val de Loire. Cet événement offrait la possibilité de rencontrer des professionnels.

Tous les ans, le ministère de la Justice sollicite l’ensemble des professionnels du droit pour organiser une animation telle que concours d’éloquence ou conférence, afin de « sortir du contexte fermé et sérieux, de l’image froide de la justice, pour que le grand public ait accès et découvre les différents métiers, que ce soit ceux de la police, la gendarmerie ou la magistrature », décrit Mylène Aurouet, responsable du point-justice de Romorantin.

Après deux éditions au tribunal de Blois, le scénario d’un escape game a été transmis au point-justice de Romorantin qui a pu s’investir dans cet événement national pour la première fois en invitant à résoudre une disparition fictive.

Ce type d’enquête, animée par un gendarme et un policier, est l’occasion de « rencontrer des professionnels » et de prendre « conscience du côté prévention, éducation et protection de la justice, qui n’a pas qu’un rôle de réprimande et de jugement », explique Mylène Aurouet.

Selon elle, il n’y pas de crise des vocations, mais « cela peut ouvrir des pistes » à ceux qui cherchent une formation. Ainsi, la mission locale a proposé ce jeu aux jeunes inscrits dans le dispositif « contrat engagement jeune » (CEJ). En plus de découvrir une institution, cet escape game « leur a permis d’avoir un échange avec un gendarme, même si le métier ne les intéresse pas forcément », indique Aurélie Delugeard, l’une des conseillères de la mission locale. Si quelques-uns envisagent cette voie, « il peut aussi y avoir des jeunes qui ne sont pas intéressés et changent d’avis ».

Intéressé par ce secteur, Deva Carpy, lycéen qui projette de devenir réserviste, témoigne : « Je n’ai rien appris sur les métiers de la justice, car j’ai déjà rencontré des techniciens en identification criminelle. D’ailleurs, pendant quatre jours, je serai avec le colonel de la gendarmerie nationale pour l’association des cadets de la gendarmerie. »

Laëtitia Piquet

Facebook
Twitter
Envoyer à un ami
LinkedIn