La mobilité en centre-ville en question

Le Cerema et le CAUE ont présenté le questionnaire au public le 2 mai - © Laëtitia Piquet
Le Cerema et le CAUE ont présenté le questionnaire au public le 2 mai - © Laëtitia Piquet

Pendant un mois, les habitants de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois (CCRM) ont eu la possibilité de donner leur avis sur le devenir du centre-ville de Romorantin-Lanthenay.

La CCRM a délégué au Cerema et au CAUE (conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) une étude dans le but de réaménager le centre-ville et réfléchir à un nouveau plan de circulation.

Si les experts s’appuient sur les caractéristiques esthétiques, urbanistiques et historiques à partir de données et de leurs visites, ils ont également élaboré un questionnaire pour connaître les habitudes des habitants, recueillir des avis et des statistiques avant de proposer des solutions. Ce questionnaire, présenté publiquement et conjointement par le Cerema et le CAUE, abordait les habitudes de déplacement, les besoins, les attentes, la prospective et le ressenti.

Les données scientifiques et statistiques leur permettront de formuler une analyse et des propositions en septembre-octobre qui seront rendues publiques. Les propositions devront respecter une qualité architecturale, rechercher un compromis entre les piétons et la voiture, végétaliser, avoir des traits fonctionnels et visuels, des espaces qualitatifs et agréables pour donner envie aux piétons, « pour tendre vers une ville d’eau et de végétal », révèlent les experts.

Au final, ce sera l’exécutif qui décidera du devenir de ce centre-ville. Lors de la réunion publique, le maire de Romorantin et président de la CCRM Jeanny Lorgeoux a indiqué que ce questionnaire intervenait dans un « processus à la fois d’étude, de réflexion, de propositions, de concertation sur deux grandes problématiques. La première, il s’agit du problème de déplacement à l’intérieur de l’hypercentre de Romorantin-Lanthenay avec les conséquences que cela implique et avec l’idée suivante : faut-il maintenir l’accès de la voiture dans l’hypercentre et, par voie de conséquence, s’agit-il de toiletter sa structure et cette trame qui demeureraient ? Deuxième option : faut-il rénover l’hypercentre autour de la place de la Paix et y ajouter des éléments de piétonnisation, végétalisation ? Ce qui induirait là aussi un plan de déplacement différent. Il nous faut penser cette problématique à l’intérieur d’une stratégie des mobilités qui concerne l’ensemble de la CCRM. »

Laëtitia Piquet

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