La Fabrique Opéra Val de Loire passe du côté ouest de la musique…

Les danseurs en répétition ©Franck Perraud

La Fabrique Opéra Val de Loire aime surprendre. Et elle le prouve cette année encore : après Carmen, La flûte enchantée, Aïda, My fair lady, Faust et La Traviata, l’association présentera, les 23, 25, 26 et 27 mars prochain, au Zénith, l’œuvre musicale de Leonard Bernstein, Arthur Laurents, Jerome Robbins et Stephen Sondheim : West Side Story.

La Fabrique Opéra est un projet né à Grenoble il y a 16 ans avec l’ambition de faire venir les gens au spectacle vivant et à la musique classique. « On peut avoir l’impression que ces domaines sont réservés à une élite, aux plus âgés, aux plus riches, commente Clément Joubert, directeur artistique et chef d’orchestre de La Fabrique Opéra Val de Loire. Alors que la musique classique est partout ! Dans les films, la publicité… L’opéra raconte une histoire. »

La pierre angulaire de la Fabrique Opéra : tout ce qui peut être intéressant pédagogiquement dans le montage d’un opéra va être confié à des élèves de lycées professionnels et de centres professionnels de formation. « L’opéra devient accessible, même aux plus jeunes, parce que c’est LEUR opéra ! »

Autres principes : un modèle économique qui puisse être tenable sur la durée (65 % du budget vient de la billetterie, il faut donc que le spectacle se tienne dans une grande salle, populaire, facile d’accès, comme un Zénith) ; des prix attractifs ; l’assurance de comprendre l’œuvre même si elle est  en langue étrangère.

En 2013, les fondateurs décident d’exporter leur concept à Orléans. Ils contactent Clément Joubert : « J’ai compris que ça allait changer ma vie ».

West Side Story, une œuvre universelle et intemporelle

Aujourd’hui, la Fabrique Opéra Val de Loire, c’est plus de 12 000 spectateurs chaque année et peut-être 20 000 cette année ! « Nous avons beaucoup grandi ces dernières années, déclare Estelle Dufour, la présidente. Nous avons gagné en confiance. Je ressens beaucoup de fierté. Nous travaillons avec quinze établissements partenaires. Chacun fonctionne de son côté une partie de l’année. La mise en commun se fait sur les derniers jours de mars, au Zénith, et c’est une apothéose. »

Cette année, l’association monte West Side Story. Pourquoi ce choix ? « Parce que West Side Story ! s’exclame Clément Joubert. C’est une création musicale universelle. Elle sera d’actualité jusqu’à la fin de l’humanité parce que l’homme est ainsi. Il a tendance à haïr son voisin. Il y a quelques œuvres comme ça qui réunissent les gens mais on ne sait pas expliquer pourquoi. Aujourd’hui, les gens savent que nos spectacles sont de qualité. C’était le moment de produire ce monument. »

Parce que La Fabrique Opéra Val de Loire aime surprendre. « Il y a une vraie diversité dans ce que l’on propose. Les spectacles sont très différents chaque année. West Side Story est notre septième opéra et il n’a rien à voir avec les autres. Le dernier, La Traviata, était une œuvre classique en italien. Cette année, on vient casser les codes. » Une volonté d’étonner les spectateurs mais pas que. La présidente aussi préfère garder la surprise du spectacle dans sa globalité jusqu’au bout. « Je souhaite garder un œil de spectatrice. Je pleure, je ris, je me fais embarquer très rapidement. Et West Side Story est un catalyseur d’émotion. C’est une œuvre qui donne des frissons ! C’est cela que nous souhaitons partager : une boule d’émotions, une énergie qui vous traverse. »

Le spectacle n’affiche pas encore complet, il reste des places sur les quatre dates : mercredi 23, vendredi 25, samedi 26 à 20 h et dimanche 27 à 16h. « On espère un taux de remplissage de 90 % parce que c’est West Side Story. Il nous faut vendre beaucoup de places pour rentabiliser cette production. »

Billetterie : www.lafabriqueopera-valdeloire.com/reservations/

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