ISF, le guichet unique de la communication

©CD41/Cyril Chigot

Avec le rachat en début d’année d’Imprinova, spécialiste de la signalétique, ISF Communication continue d’élargir sa palette de compétences.

« Notre objectif est de proposer une prestation complète en matière de communication : du conseil au routage, en passant par la création, le développement digital – création de sites, animation des réseaux sociaux —, l’impression offset et numérique, le façonnage ou encore la signalétique. Quand un client passe la porte d’ISF, nous devons pouvoir répondre à toutes ses demandes », explique Katia Dufour, qui tient les manettes de l’entreprise depuis 2011. Avec succès, puisque reprise à l’époque à la barre du tribunal, ISF a vu depuis son chiffre d’affaires plus que quadrupler. « Nous avons toujours enregistré une croissance à deux chiffres », souligne cette comptable de formation, entrée dans le monde de l’imprimerie en 1993 – à l’époque chez Garillon, à Vendôme — par ce biais. L’entreprise, qui conserve des locaux à Vendôme, a quitté en février ses pénates blésoises de la rue de Vauquois pour de nouveaux locaux près de Cap’ciné : « L’objectif est de rassembler en un même lieu tous les savoirs », explique la dirigeante. À peine emménagée, ISF, qui compte aujourd’hui 25 salariés, s’agrandit déjà. « Un bâtiment de 450 m2 est en cours de construction – ce qui portera l’espace total à 2000 m2 – pour accueillir l’activité signalétique. Je pensais qu’il serait trop grand, mais il sera finalement d’emblée plein », avoue-t-elle. Il faudra sans doute encore pousser les murs à l’avenir, car Katia Dufour n’entend pas en rester là. « Nous continuerons à faire de la croissance externe, notamment pour aller chercher des compétences que nous ne maîtrisons pas encore, comme l’événementiel par exemple », planifie l’entrepreneure. Elle concède néanmoins que la projection se fait plus incertaine : « Le contexte baisse notre ligne d’horizon : les crises qui s’enchainent – covid, énergie, matières premières, inflation — compliquent indubitablement la donne ». Elles ne semblent néanmoins pas avoir de prise sur le dynamisme de la chef d’entreprise, sûre de ses forces : « Notre réactivité, notre savoir-faire et notre capacité d’adaptation sont reconnus. Chez ISF, nous aimons les moutons à cinq pattes », assure-t-elle, exposant fièrement un leporello – un « livre-accordéon » – de pas moins de 4 m de long qu’elle vient de façonner pour un cabinet d’architecte. Si la clientèle d’ISF est aujourd’hui majoritairement locale, Katia Dufour n’entend, là-encore, pas en rester là : le recrutement d’un commercial pour développer la clientèle parisienne est en cours.

Frédéric Fortin

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