Écolimneau, c’est une équipe de scientifiques passionnés animés par le désir de mieux comprendre la nature, et notamment l’une de ces composantes principales : l’eau. Les membres de ce bureau d’études accompagnent les collectivités, propriétaires et gestionnaires pour assurer qualité et suivi des plans d’eau.
C’est en 2021 qu’Écolimneau voit le jour. Quentin, Francesco et Alban travaillent ensemble sur un projet environnemental et s’aperçoivent qu’ils ont « des valeurs communes autour de la gestion de l’eau ». Ils décident alors de créer leur bureau d’études. « Nous pensons qu’il ne faut pas priver la population de l’usage d’un plan d’eau, mais qu’il est nécessaire de réduire au maximum nos impacts, expose Quentin Choffel, co-gérant et co-fondateur. Nous cherchons à trouver un équilibre entre les habitudes et le respect de l’environnement. C’est une sorte de médiation. »
Écolimneau emploie aujourd’hui cinq personnes et s’adresse aux propriétaires privés de plans d’eau ou dont le terrain est traversé par un cours d’eau, aux collectivités, aux syndicats de gestion de l’eau… « Nous évaluons l’état du milieu et cherchons à en améliorer au maximum la qualité. Un plan d’eau, c’est un ensemble d’interactions complexes. Réaliser un diagnostic de l’état du milieu aquatique, c’est en étudier la faune et la flore, le fonctionnement… Nous établissons des plans de gestion pour remettre le plan d’eau en conformité et réalisons des aménagements en essayant de concilier les usages et le respect de l’environnement. »
Qualité de l’eau et réchauffement climatique : l’équation impossible ?
L’été, on entend très régulièrement parler de plans d’eau où la baignade et les loisirs nautiques sont interdits pour cause de prolifération de cyanobactéries. Un phénomène dont les causes ne sont pas aisément identifiables contre lequel l’équipe d’Écolimneau cherche à lutter : « Moins l’eau se renouvelle (à cause de la sécheresse), plus il y a des risques qu’elle se réchauffe et que les cyanobactéries s’y développent. Il est également important de prendre en compte les intrants, des polluants, comme le phosphore, qui viennent contaminer le milieu. Notre rôle est donc d’identifier les problèmes dominants pour bien comprendre le fonctionnement de la masse d’eau, de réduire les apports extérieurs et de proposer des aménagements pour accélérer le renouvellement de l’eau. Il n’existe pas de solution miracle. C’est au cas par cas. Et c’est une chance de travailler dans un milieu aussi complexe. »
Écolimneau travaille avec le bureau d’études Territoires à Châteauroux et organise des randonnées, des ateliers participatifs, des entretiens pour recueillir les avis des usagers et pour lister les freins auxquels l’équipe va être confrontée face à ses suggestions d’aménagement.
Un véritable travail de concertation qui permet à Écolimneau d’adapter ses propositions.