Avenue de Grammont à Tours : coup d’envoi de la deuxième phase de travaux

Le 8 juin dernier, Tours Métropole Val de Loire (TMVL) et la Ville de Tours ont lancé la deuxième phase – sur quatre au total – du chantier de redynamisation de l’avenue de Grammont.

 C’est un chantier à 6,5 millions d’euros qui a commencé en avril 2019 : celui de l’avenue de Grammont, où les habitants de la métropole devraient pouvoir profiter d’un espace urbain entièrement repensé. Alors que la première phase de travaux qui s’est terminée en décembre 2019 a donné un nouveau souffle à la place Michelet et de ses alentours, cette deuxième phase va changer le visage du tronçon allant des rues Charles Gilles et d’Entraigues aux rues Auguste Comte et Origet. Objectif : conférer à cet espace un « esprit village », où il fera à la fois bon se promener, partager un verre en terrasse ou se déplacer, peu importe le mode de déplacement choisi. Une meilleure harmonie entre les piétons, les cyclistes, les automobilistes et les usagers de transports en commun, c’est d’ailleurs l’une des raisons qui a motivé le projet, pour lequel TMVL et la Ville de Tours se sont inspirés des travaux réalisés rue Nationale et place Châteauneuf. Parmi les autres raisons, on trouve aussi la valorisation du patrimoine architectural et l’amélioration de la qualité des divers revêtements. Pour satisfaire à ces critères, les travaux de cette tranche 2 vont consister à restructurer les contre-allées, à poser un dallage de pierres calcaires – pour un total de 2360 m2 –, à installer des points lumineux moins énergivores que les éclairages actuels, mais aussi à créer des fosses paysagères englobant les platanes qui encadrent aujourd’hui l’avenue, et qui intégreront arbustes, rosiers, bulbes, vivaces et fougères de manière à végétaliser encore davantage le paysage urbain.

Une meilleure maîtrise des circulations

 Autre bonne raison de mener à bien ces travaux avenue de Grammont : remettre de l’ordre dans les circulations, avec la mise en place d’une signalisation et de mobilier urbain – des bornes escamotables comme celles qui encadrent la circulation aux abords de la place Plumereau – destinées à réguler le nombre de véhicules circulant sur les contre-allées. Quant aux cyclistes, ils bénéficieront d’un espace dédié mieux délimité, avec la la réalisation d’une bande cyclable différenciée, identifiable grâce à un logo vélo. Reste à trancher, en concertation avec les associations d’usagers et l’architecte des bâtiments de France, sur la finition et le mode de pose des pavés.

Rendez-vous mi-novembre pour les fouler !

Par Juliette Lécureuil

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