Agglopolys se mobilise pour soutenir les commerces, TPE et PME de son territoire

[Publi-Information]

Isabelle Soirat est vice-présidente d’Agglopolys, en charge de la relation avec les entreprises et de la stratégie économique. «Nous avons fait l’évident constat, dit-elle,  que les entreprises de l’agglomération blaisoise ont souffert des deux confinements. Commerçants, restaurants et artisans ont tous été impactés, à des degrés divers, certains par une fermeture administrative. Tous ont donc besoin d’être soutenus ». 

Plus que jamais, le service économique de l’agglomération est à l’écoute et partie prenante. La crise sanitaire ne fait qu’augmenter cette attention, d’autant que les associations et instances locales ont alerté et sollicité ce service. Au premier rang la CPME, l’UMIH et les Vitrines de Blois, s’étaient mobilisées dès le premier confinement, et rappellent qu’aujourd’hui, bon nombre de leurs ressortissants sont à bout de souffle.

Depuis deux ans déjà, Agglopolys fait fonctionner un fonds de soutien aux artisans et commerçants de son territoire.  Dès lors qu’ils investissent un minimum de 4.000€ dans des aménagements immobiliers, dans la rénovation des devantures et enseignes par exemple, une aide de 30%, plafonnée à 5.000€ leur est versée. « On s’est rendu compte que les entreprises en panne souffrent aussi d’un manque de trésorerie, insiste Isabelle Soirat.

C’est pourquoi, un fonds d’aide spécifique a été créé pour soutenir les commerces et TPE frappés par la dernière fermeture administrative décidée par l’Etat : Urgencéco. Ce dispositif exceptionnel propose une aide directe jusqu’à 5 000 € répartie en une subvention de soutien à la trésorerie de 2500 € maximum, et une subvention d’investissement sur la transition numérique ou des équipements nécessaires à la pérennité de l’entreprise de 2500 € maximum. Agglopolys abondera ce fonds à hauteur de 300 000 €.

C’est Initiative Loir-et-Cher qui instruit les dossiers, des dossiers simples avec des éléments factuels. « Grâce aux procédures simplifiées, les fonds seront débloqués au fil des besoins, souvent en moins d’une semaine », assure Isabelle Soirat.

Renseignement : initiative-loir-et-cher.fr / ilc@initiative-loir-et-cher.fr

Digitaliser les entreprises

Face au développement du e-commerce, les Vitrines de Blois, avec le soutien de la Ville de Blois, prépare la mise en place d’une « place de marché », permettant aux commerçants de développer une offre de commerce en ligne. Le client peut ainsi dans un même panier et avec un seul règlement acheter des produits chez plusieurs vendeurs.

Compte-tenu de l’intérêt de la place de marché des Vitrines de Blois pour l’ensemble des commerçants et consommateurs de toute l’agglomération, Agglopolys va prendre en charge une partie du plan de communication de ce nouvel outil à l’échelle de l’agglomération.

D’autre part l’association Loir-et-Cher Tech a perçu une subvention pour aider les entreprises à s’approprier les outils numériques. Leur motivation de « Porter secours aux naufragés du numérique » trouve là tout son sens. L’association mettra des étudiants bénévoles à disposition des entreprises, pour accompagner cette visibilité des commerces dans le monde numérique.

« Attention, précise toutefois Isabelle Soirat, Loir-et-Cher Tech ne se substitue pas aux entreprises professionnelles de l’informatique et de la communication. Il s’agit dans un premier temps, de faire un diagnostic et de conseiller ».

Exonérations/Soutien

Agglopolys n’a pas attendu la seconde vague pour agir. Lors du premier confinement, des exonérations de loyers ont été effectives pour 50 entreprises pour un montant de 40 000 €, l’exonération de la redevance spéciale ordures ménagères a été appliquée représentant 96 000 € pour 300 entreprises, une participation de 200 000 € au fonds d’aide Renaissance initié par la Région et les EPCI a été votée...  Des chèques cadeaux à dépenser dans les commerces de centre-ville ont été distribués à tous les agents de la Ville de Blois, d’Agglopolys et du CIAS du Blaisois.

Autant de signes envoyés pour que les entreprises continuent de vivre.

Soutenir la construction

Le secteur du bâtiment et des travaux publics est lui aussi lourdement impacté. Pour le soutenir, l’agglomération s’est engagée dans un plan d’aide à la rénovation des logements. 4 M€ sur cinq ans pour inciter les propriétaires et les bailleurs à réaliser des travaux d’isolation thermique.

La commande publique vient aussi renforcer le dispositif de soutien aux entreprises locales, par le renforcement des commandes de bâtiments et de voirie.

 

Le financement de tous ces dispositifs de soutien direct ou indirect est bien entendu une question légitime. « Notre société vit au ralenti, observe Isabelle Soirat. Certains secteurs comme l’événementiel, la culture, sont à l’arrêt ou presque. Dans l’immédiat, les dépenses que l’agglomération ne peut pas faire, sont autant d’argent qu’elle investit pour aider les autres secteurs ». C’est ce que l’on appelle la solidarité, qui se renforce au quotidien. C’est aussi une gestion publique avec de nouveaux équilibres. 

 

 

 

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