Le portage salarial : entre liberté et sécurité de l’emploi

Alain Prélorenzo, dirigeant de Neopol.
Alain Prélorenzo, dirigeant de Neopol.

L’entreprise Neopol a été fondée en 1999. Axée au départ sur la formation professionnelle, elle développe une activité de portage salarial à partir de 2005. En 2008, elle transfère son siège social à Saint-Avertin, près de Tours. Aujourd’hui, la volonté d’Alain Prélorenzo, son dirigeant, est de développer le portage salarial dans toute la région Centre-Val de Loire.

Le portage salarial est un dispositif réglementé par le code du travail. « Les choses sont bien posées d’un point de vue juridique », explique Alain Prélorenzo. Le portage salarial désigne une relation tripartite entre un individu, une entreprise de portage salarial et une entreprise cliente. Cette entreprise de portage salarial officialise une relation commerciale avec cet individu avec la signature d’un contrat de travail. La personne est donc embauchée par l’entreprise de portage salarial, qui est son employeur, pour exercer une mission auprès d’une entreprise cliente. Cette personne choisit l’entreprise cliente dans laquelle elle souhaite travailler. Elle a le statut de salarié et bénéficie d’une protection sociale. Pendant ce temps, l’entreprise de portage salarial assure un travail de gestion du salarié, soulageant ainsi l’entreprise cliente. « Le portage salarial est une alternative de retour à l’emploi innovante, poursuit le dirigeant. La souplesse et la richesse de ce statut offre une certaine flexi-sécurité. »

Les entreprises clientes de Neopol sont de toutes les tailles : micro-entreprises, TPE, PME, ETI… Les domaines d’expertise externalisés par ces entreprises sont également variés : informatique, développement managérial, management de transition, contrôle qualité, journalisme, commercial, assistant administratif, bien-être… « Il y a un regain de la demande dans le domaine de la formation », remarque aussi le dirigeant.

www.neopol.fr

Maxence Yvernault

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