La 37e édition du Marathon des sables s’est déroulée du 21 avril au 1er mai dans le Sahara sud-marocain. Elle a réuni plus de 1 250 concurrents venus de 54 pays. Et parmi eux, six participants de la région Centre-Val de Loire !
Le Marathon des sables est une course à pied en six étapes, ouverte aux marcheurs, en autosuffisance alimentaire et en allure libre sur une distance de 250 kilomètres environ, dans le désert saharien marocain, avec obligation pour le concurrent de porter son équipement (nourriture et matériel). Depuis le lancement de la course en 1986, 25 000 personnes ont tenté ce défi incroyable. Le Marathon des sables est aujourd’hui une épreuve mythique, devenue incontournable dans le calendrier des grands rendez-vous de sport-aventure.
Plus de 1 250 concurrents venus de 54 pays ont participé cette année à la course dont le top départ a été donné le 23 avril. Et parmi eux, six participants de la région Centre-Val de Loire !
Frédéric a déjà participé au Marathon des Sables, en 2021. Des conditions extrêmes l’avaient contraint à abandonner (comme plus de 50 % des participants) alors cette édition, il la voyait un peu comme une revanche personnelle. « On sait que tout peut arriver pendant l’épreuve alors il faut éviter d’avoir des certitudes et être capable de s’adapter aux événements. Le Marathon des Sables est un extraordinaire moment de solidarité et de partage avec les autres concurrents, mais c’est aussi un espace dédié à la réflexion sur sa vie, son avenir, ses projets… »
Pour Christelle, c’était une première. Il y a un peu plus de dix ans, on lui diagnostique une spondylarthrite ankylosante. Depuis, la quinquagénaire « a besoin de faire des choses différentes ». Comme s’inscrire au Marathon des Sables ! Et elle n’a rien laissé au hasard : elle s’est entraînée tous les jours et a participé au Half Marathon des Sables à Fuerteventura et en Jordanie pour se préparer. « Mon but n’était pas de faire un temps, mon but était d’arriver au bout. J’ai géré les étapes les unes après les autres. La course se joue au mental et, évidemment, en fonction des conditions, notamment de la température. »
[NDLR : au regard de la date de bouclage du Magazine L’Épicentre, les interviews ont été réalisées avant le départ de la course.]
Estelle Cuiry