France 2030 s’invite au GIR

36 chefs d’entreprises et élus réunis à Romorantin.
36 chefs d’entreprises et élus réunis à Romorantin.

 

Le plan France 2030 a été présenté par la DREETS lors de la réunion bimestrielle du Groupement industriel régional (GIR) Sologne-Berry-Touraine.

 

En introduction, Michel Guimonet, vice-président de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, rappelle l’objectif de Michel Lombard, fondateur du GIR décédé en 2019 : « Il est important que les entreprises s’organisent, travaillent ensemble. Le réseautage, l’humain et la connaissance des savoir-faire à côté de chez soi sont importants. »

Didier Moreau, chef de projet Innovation et Numérique à la DREETS, présente le Service économique de l’État en région (SEER) comme « le bras armé du ministère de l’Économie en région ». Au vu du contexte sanitaire, France 2030 a commencé en 2020 par des dispositifs d’urgence (fonds de solidarité, activité partielle…) suivis d’un plan de relance. « France 2030 n’a pas la même finalité que le plan de relance. L’ambition, c’est d’impulser des transformations dans un nombre limité de secteurs et technologies d’avenir, de faire émerger les champions de demain. » Pour cela, des marchés pour lesquels « la France a de réelles capacités d’innovation et de développement » ont été identifiés. Dix objectifs ont été définis parmi lesquels la décarbonation de l’industrie, les véhicules électriques, l’avion bas carbone, l’alimentation, les biomédicaments, l’hydrogène, le nucléaire… et cinq thèmes prioritaires qui définissent le cadre des stratégies d’accélération : la transition écologique et énergétique, l’agriculture et l’alimentation, la santé, le numérique, l’enseignement et la culture. Les investissements ne concernent plus seulement l’innovation, mais aussi l’industrialisation et les acteurs émergents.

Au plan régional, pour les appels à projets, « on en a ciblé qui peuvent potentiellement concerner des acteurs de la région » comme les « solutions et technologies innovantes pour les batteries », « première usine », « maturation technologique et démonstration des solutions d’intelligence artificielle ».

« Au plan national, on a 500 millions d’euros de budget ; au plan régional, débuté au second semestre 2022, on en a 49. »
Didier Moreau
chef de projet Innovation et Numérique à la DREETS

 

Surperformances

Michel Maréchal, chargé de mission Filières aéronautique, défense et automobile à la DREETS, dresse d’abord le bilan du plan de relance : 50 entreprises de l’aéronautique pour une subvention totale de 50 millions d’euros. « On a capté 10 % de l’enveloppe nationale qui était dédiée en 2020-2021 à la filière aéronautique alors qu’on ne représente que 5 % de l’emploi. Pour l’automobile, on a eu 37 lauréats pour 35 millions de subventions. Là aussi, on a surperformé. »

Désormais, pour France 2030, « on a une logique sélective », avertit-il. Avec la disparition des moteurs thermiques, « on est sur une bascule de diversification » de la filière automobile avec la production d’autres pièces ou la captation d’autres marchés comme le ferroviaire. « Nous sommes la troisième région en nombre de candidatures et d’investissement. »

Enfin, il dévoile également aux 36 chefs d’entreprises et élus présents un appel à projets qui commence l’année prochaine et concerne notamment la production des principaux composants et équipements des véhicules du futur, la diversification hors automobile des sous-traitants historiques, la décarbonation et l’innovation environnementale.

 

www.groupegir.fr

 

Laëtitia Piquet

Facebook
Twitter
Envoyer à un ami
LinkedIn