Une nouvelle école d’opticien en région Centre-Val de Loire

Le CESOL à Tours, une bonne nouvelle pour les professionnels de l’optique - Crédit photo CESOL
Le CESOL à Tours, une bonne nouvelle pour les professionnels de l’optique - Crédit photo CESOL

Extension de l’école de Nantes fondée en 2014, le CESOL (Centre d’Enseignement Supérieur en Optique Lunetterie) a ouvert une antenne en 2023 en région Centre-Val de Loire. Objectifs : répondre à la demande croissante des professionnels de santé et à celle des étudiants pour un métier qui a de beaux jours devant lui, celui d’opticien-lunetier.

« Depuis la création de l’école à Nantes, il y a bientôt 10 ans, nous travaillons depuis longtemps avec des opticiens sur Nantes et Tours, souligne Damien Daumal, directeur pédagogique du CESOL. En région Centre-Val de Loire, il y a une forte demande d’apprentis. Krys, Edgar Opticien, Optic 2000, mais aussi des indépendants comme Acuitis sont en demande. »

Le campus de Tours a ouvert en 2023, il propose un BTS d’opticien lunetier en formation initiale (6 700 €/an) ou en apprentissage ainsi que des licences professionnelles (opticien de santé ou opticien manager). Pour sa première promotion, 28 étudiants ont choisi l’alternance tandis que 8 ont opté pour le format en initial. Dix étudiants suivent actuellement une licence professionnelle. Chaque année, le CESOL accueille environ 10% d’étudiants en reconversion.

Avec un taux d’insertion de 100 %, les étudiants ne se trompent pas de voie. « C’est un métier où il y a du boulot, la population vieillit donc nous sommes sûrs d’avoir des besoins sur 20 ans. Bien qu’il y ait des techniques nouvelles, il s’agit d’un métier non-délocalisable. Il faudra toujours du contact, l’œil de l’expert pour centrer les verres, valider des mesures », indique le directeur pédagogique.

Un professionnel paramédical

Damien Daumal insiste : « Le BTS opticien n’est pas celui d’un vendeur de lunettes. Il s’agit d’un professionnel paramédical, avec un diplôme d’État réglementé. La base des études est scientifique et s’y adjoignent des matières spécialisées comme l’optique instrumentale, l’analyse de la vision ou encore des matières telles que la gestion d’entreprise.

Nos étudiants passent 4 h dans notre atelier avec perceuse, monteuse pour apprendre à faire des montages de lunettes. À titre d’exemple, Essilor livre à l’opticien-lunetier des verres ronds, non taillés. Nos étudiants apprennent à les monter. Cette face du métier très manuelle est souvent méconnue. »

Le métier est bien plus complet que d’aucuns pourraient le penser : commercial, technique, mais aussi « un métier de la mode : les équipements changent en magasin et il s’agit de trouver le bon compromis entre l’esthétisme, le besoin de correction et l’enveloppe budgétaire. »

Une rentrée 2023 qui fait le plein

Si la motivation est primordiale pour candidater, « avoir fait un stage préalable en magasin est important souligne le directeur pédagogique, pour confronter l’écart entre la vision théorique du métier et sa réalité pratique. »

La deuxième rentrée du campus de Tours se prépare actuellement et la promotion de BTS en apprentissage affiche quasi-complet. Une bonne nouvelle pour les professionnels du secteur qui pourront trouver assurément leur futur collaborateur.

Informations : CESOL, Campus de Tours

6 rue de la Douzillere, 37300 Joué-lès-Tours

www.cesol.education

Camille Colloch

Crédit photo CESOL
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