Pour tenter d’endiguer la propagation du Covid-19 sur l’ensemble du territoire français, l’Etat a ordonné la fermeture de tous les hôtels, bars et restaurants du samedi 14 mars à minuit, jusqu’au 15 avril. Une catastrophe économique pour ce secteur.

« Les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration se trouvent dans une situation dramatique, c’est bien un état de guerre », alerte Sabine Ferrand, présidente de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie pour le département du Loir-et-Cher (UMIH 41). L’heure est donc à la gestion de la crise en informant au mieux les professionnels pour les aider à bénéficier de tout ce que l’Etat a mis en place. « Par exemple, il ne faut pas faire d’accord d’augmentation d’encours mais faire un crédit de trésorerie qui est garanti à 90 % par la BPI et arrêter tous les prélèvements : Ursaff, CFE, impôts, loyer, EDF…», souligne la présidente avant de poursuivre : « Nous sommes présents pour les accompagner au cas par cas et leur remonter le moral pour qu’ils ne se découragent pas dans leurs démarches. En Loir-et-Cher, nous apportons notre aide à tous les professionnels, adhérents ou non pour sauvegarder toutes les entreprises et qu’il n’y ait pas de mort sur le territoire ». Cependant, elle alerte sur le fait que beaucoup d’établissements (hôtels et restaurants) ont ouvert depuis quelques semaines et sont dans une « urgence absolue » car ils ont peu ou pas de trésorerie. « Il faut une solidarité des interprofessions, être main dans la main et rassembler tout le monde », insiste Sabine Ferrand avant de conclure : « Il y a des politiques à mettre en place car demain, qu’est-ce qu’on fait ? ».

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