Philippe Auger : de l’École Banette à sa propre boulangerie

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A 58 ans, Philippe Auger est propriétaire de la boulangerie Banette à Dhuizon (41). En 2013, l’ancien cadre dans la distribution spécialisée fait le choix de la reconversion professionnelle et réalise une formation de six mois à l’École Banette pour être patron de son propre commerce.

En octobre 2013, Philippe Auger débute sa formation à l’École Banette. Il passe quatre mois à l’École et deux mois en entreprise. Pourquoi avoir choisi le métier de boulanger ? « J’aime le pain, ses différentes variétés, sa complexité dans la fabrication. Le pain est un produit très apprécié en France, répond-il. Mon fils est pâtissier et il est venu s’intégrer dans le projet ». Soutenu également par sa femme Sylvie, ancienne secrétaire médicale, celle-ci gère désormais la partie vente.

Allier théorie et pratique

Connaissant le groupement et l’École Banette, Philippe Auger choisit cette formation car « tout le monde est motivé et on est en immersion. On vit tous ensemble, jours et nuits. L’approche est à la fois théorique et pratique. On travaille pour être un futur boulanger, mais surtout pour être un futur chef d’entreprise ».

« Banette est un groupement de meuniers qui bénéficie d’une notoriété spontanée auprès des consommateurs, poursuit le boulanger. Il ne s’agit pas d’une franchise ! Le patron reste indépendant et exploite son entreprise comme il l’entend. Le nom Banette est aussi un gage de qualité ». Philippe Auger termine sa formation au printemps 2014 et cherche alors à acheter un fonds de commerce. Dans ce contexte, il bénéficie de l’aide d’un meunier distribuant de la farine Banette qui l’accompagne avant et après sa formation et qui lui présente plusieurs fonds de commerce à vendre. Le jeune boulanger décidera finalement de reprendre la boulangerie de Dhuizon (41).

Désormais chef d’entreprise et artisan-boulanger, Philippe Auger a l’occasion d’utiliser les compétences qu’il a acquises dans le cadre de son ancien métier de directeur commercial, notamment en ce qui concerne le management de son équipe de six personnes et les négociations des achats de matières premières dont il a besoin. « Je maîtrise les indicateurs me permettant d’être dans les clous au niveau de mes marges » conclut le patron.

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