Président d’Orléans Loiret Basket depuis le 1er mars, Olivier Rouet croit beaucoup à « l’effet CO’Met » et sa grande salle de sport dont le club professionnel sera le résident. Il met en avant un projet « rassembleur et fédérateur ».
Orléanais d’origine, Olivier Rouet est revenu dans le Loiret en 2009 pour porter le projet de la grande salle de sport ARENA. Projet qui n’a pas abouti mais qui renait sous une forme démultiplié avec le grand équipement CO’Met associant une salle de 10 000 places, un palais des congrès et un parc des expositions.
Olivier Rouet attend avec une impatience l’ouverture de 2023. En tant que directeur général délégué d’Orléans Val-de-Loire Evénements, et en tant que président, depuis le 1er mars, du club professionnel Orléans Loiret Basket.
L’Epicentre : Votre parcours professionnel associe étroitement la gestion et le sport de haut niveau. Pouvez-vous en rappeler les grandes étapes ?
Olivier Rouet : Originaire d’Orléans, j’ai suivi des études de gestion à Paris Dauphine dans la filière sport, loisirs et tourisme. Pour gagner un peu de sous, j’étais guide au Stade de France durant sa construction. J’ai donné un coup de main pour la Coupe du Monde de 1998 et j’ai été embauché comme responsable des ventes entreprises par le consortium du Stade de France jusqu’en 2005. J’ai eu ensuite l’opportunité de rejoindre le club de foot de Troyes en tant que directeur marketing et commercial et de vivre deux saisons en ligue 1 et deux en ligue 2, avant de revenir Orléans. Ce parcours m’a permis d’acquérir une bonne connaissance du fonctionnement économique et commercial du sport collectif professionnel.
Dans quelles circonstances avez-vous été appelé à prendre la présidence du directoire de l’OLB ?
O.R. : Après cinq saisons, Didier Nourault ne souhaitait pas repartir pour un nouveau mandat. Je tiens à rendre hommage à son engagement pour avoir réussi à faire revenir l’OLB parmi l’élite des clubs professionnels. Le conseil de surveillance m’a confié la mission de prendre la suite, ce que j’accepte avec enthousiasme. La situation financière du club est saine et il est aujourd’hui reconnu comme une place forte du basket en France.
Quels sont vos axes stratégiques pour l’avenir sportif et économique de l’OLB ?
O.R. : Pour moi, la dynamique de l’OLB doit reposer sur un triptyque composé de l’équipe première, du centre de formation et de l’association sportive qui compte plus de 500 licenciés. Pour performer, ils doivent tous avancer dans le même sens et ensemble. Nous aurons la chance, à partir de 2023, d’être tous réunis sur le même site de CO’Met. Comme l’affirme la sagesse populaire : « quand tout est réuni, tout est réussi ».
Votre installation en tant que club résident va entrainer des coûts supplémentaires, comment allez-vous y faire face ?
O.R. Grâce à sa capacité modulaire et son haut niveau d’équipement, la grande salle de sport va considérablement élargir notre offre commerciale. Dans la configuration intermédiaire à 5 200 places, ce sont plus de 1 200 places qui pourront être commercialisées en formule VIP, loges ou places individuelles, aussi bien pour les grandes entreprises que pour les artisans, les commerçants, et même les particuliers. CO’Met va propulser le rayonnement de l’OLB. Nous allons passer à une autre dimension et il est tout à fait envisageable de faire évoluer le budget du club de quatre à six millions d’euros d’ici deux ou trois ans. L’OLB doit se positionner comme une marque territoriale forte autour d’un projet rassembleur et fédérateur.
