Installée à Saint-Benoît-la-Forêt (37) depuis près de soixante ans, l’entreprise SAE fabrique 90 % des machines utilisées dans les travaux publics. Elle déploie son savoir-faire en France et à l’international.
Comme l’indique Octave de Jenlis, son directeur depuis six ans, « SAE est le spécialiste français de la conception et la fabrication de machines fixes ou mobiles destinées à la construction, l’entretien et la revalorisation des routes, des barrages, des ponts, ou encore au traitement en carrière. »
Depuis 1955, les installations SAE ont participé à la construction de la majeure partie des infrastructures (routes, autoroutes, aéroports, etc.) en France, mais également dans d’autres pays, et ce, sur les cinq continents.
Rachetée en 1998 par le groupe Fayat, SAE emploie 40 collaborateurs. Elle travaille avec les leaders des travaux publics comme Bouygues, Eiffage, Vinci et des PME françaises et étrangères. « Nous vendons 50 % de la production en métropole et, selon les années, 50 % ou plus peuvent être à l’étranger. Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros en 2023 », précise le directeur.
« L’évalescence » programmée
« Chez SAE, nulle obsolescence programmée, mais bien de « l’évalescence » programmée, souligne Octave de Jenlis. Nous faisons de la construction modulaire : nos machines ont la capacité d’évoluer. Tout est vissé, boulonné. »
Si les coûts des machines sont compris dans une fourchette allant de 10 000 euros à 3 millions d’euros, leur durée de vie est comprise entre 40 et 50 ans.
Un savoir-faire qui attire chaque semaine des clients venus du monde entier à Saint-Benoît-la-Forêt pour visiter l’usine. SAE est donc, au-delà de son expertise, un véritable ambassadeur du territoire.
www.sae.fayat.com
Camille Colloch
