Lify Air : mieux maîtriser ses allergies saisonnières

Capteur installé sur le toit du Lab’O à Orléans-Sud - Crédit photo Lify Air
Capteur installé sur le toit du Lab’O à Orléans-Sud - Crédit photo Lify Air

Les informations polliniques actuelles ne répondent pas suffisamment aux besoins des allergiques, dont le nombre est en pleine explosion. C’est là qu’intervient Lify Air, une société orléanaise installée au Lab’O.

Lify Air, c’est avant tout une histoire d’allergique. Jérôme Richard, qui souffre d’allergies saisonnières, s’intéresse alors à la façon dont sont réalisées les mesures de pollen. « Je me suis demandé pourquoi on n’avait pas de renseignements satisfaisants. Les mesures n’étaient pas proposées en temps réel et on était déjà malade quand on obtenait l’information. J’ai donc décidé de trouver une solution. » Jérôme contacte le Laboratoire de Physique et de Chimie de l’Environnement et de l’Espace du CNRS à Orléans. « Il détient un savoir-faire, des connaissances dans la détection des particules dans l’air. Avec lui, nous avons créé un capteur, véritable base de données de pollens. » Éclairé par un laser, chaque pollen émet un signal lumineux différent, sa signature lumineuse. Identifier la signature lumineuse, c’est identifier le pollen. « Notre objectif est de mesurer la concentration en pollens en temps réel. C’est ce niveau de risque qu’on va mettre à disposition des particuliers à travers l’application Live Pollen. »

Limiter, voire prévenir, les crises allergiques

Les capteurs sont achetés par des collectivités (un a été installé sur le toit du Lab’O à Orléans-Sud, quatre autres sont stratégiquement répartis du nord au sud de la métropole). 30 % de la population française est allergique, mais renonce souvent à prendre ses symptômes en compte faute de solution. Grâce à l’application Live Pollen, les personnes souffrant d’allergies peuvent rapprocher symptômes et concentration en pollens. « Tous les allergiques ne développent pas des symptômes au même moment et aux mêmes concentrations. L’application permet d’anticiper et d’ajuster son traitement. Nous menons donc une démarche de prévention, nous participons à un mieux-être. »

25 % des utilisateurs se disent moins malades depuis qu’ils peuvent contrôler les émissions de pollen en temps réel et, donc, maîtriser leur exposition grâce à l’application.

Estelle Cuiry

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