Le premier Netto français labellisé RSE est à Romorantin

Tony Ezan, Nathalie Bertrand, Karim Abd-El-Aziz et Gaëlle Hemon lors de l’installation des hôtels à insectes en juin – © Laëtitia Piquet
Tony Ezan, Nathalie Bertrand, Karim Abd-El-Aziz et Gaëlle Hemon lors de l’installation des hôtels à insectes en juin – © Laëtitia Piquet

Le magasin Netto de Romorantin développe une démarche solidaire, écologique et ancrée sur le territoire. Cela lui a valu d’être le premier magasin du groupement Les Mousquetaires à obtenir un label « responsabilité sociétale des entreprises » (RSE).

À l’automne dernier, la gérante du magasin Netto de Romorantin, Nathalie Bertrand, a fédéré toute son équipe sur l’objectif d’obtenir le label RSE. Chaque collaborateur a contribué par ses idées. Cette procédure a « donné du sens au parcours RSE » et a motivé les collaborateurs. Ils se sont impliqués dans trois items : le bien-être au travail, l’écologie et l’ancrage sur le territoire local. Ainsi, toute l’équipe a mis en œuvre des solutions pour une empreinte écoresponsable, comme l’installation d’une boîte à livres dans la salle de repos, des travaux pour des économies d’énergie, l’adhésion à des filières de recyclage, l’utilisation de Goodays pour répondre aux commentaires des clients sur Internet, mais aussi la réalisation et l’installation, par la section d’enseignement général et professionnel adapté de Romorantin, de deux hôtels à insectes rechargeables en matériaux naturels et de récupération sur le parking. Après un audit mandaté par le groupement Les Mousquetaires, le magasin Netto de Romorantin a obtenu le label avec une note qui récompense leurs initiatives.

Une démarche sur le long terme

Depuis l’ouverture de son magasin il y a dix ans, Nathalie Bertrand s’évertue à venir en aide aux personnes, à engager des partenariats locaux… Cela passe par l’acceptation de jeunes en stage qui lui procure quelques satisfactions. « La belle surprise, c’est quand ils ont leur bac et qu’ils finissent par travailler pour nous, c’est la cerise sur le gâteau. On se dit qu’on a participé à leur projet », témoigne-t-elle. Car les jeunes qu’elle accompagne viennent des établissements locaux et sont souvent inscrits dans des parcours adaptés, tels que les élèves de la SEGPA du collège Maurice-Genevoix. « Tout le monde a sa place dans la société », martèle cette gérante qui fait aussi appel aux Ateliers du Grain d’Or, une entreprise de travail adapté située à Blois.

Laëtitia Piquet

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