La Poste donne l’exemple

Sandrine Krief, Béatrice Tourette et Stéphanie Lhoste, drôle de dames, mais très sérieuses quand on leur parle d’équité.
Sandrine Krief, Béatrice Tourette et Stéphanie Lhoste, drôle de dames, mais très sérieuses quand on leur parle d’équité.

La Poste revendique d’être une « entreprise à mission ». Le groupe se félicite, à juste titre, de l’action sociétale qu’il mène au quotidien en faveur de toutes les parités, de l’accompagnement de ses salariés et des publics les plus fragiles. Un exemple à suivre…

Elles font évidemment penser au « drôles de dames », ces dirigeantes de La Poste, Sandrine Krief, directrice régionale courrier colis, Béatrice Tourette, déléguée régionale pour le groupe, et Stéphanie Lhoste, directrice exécutive de la branche grand public et numérique. Elles représentent la parité, mais aussi les ambitions sociales du groupe La Poste. Ensemble, elles tournent les pages du catalogue social de l’entreprise idéale, avec, notamment, une égalité salariale à faire pâlir n’importe quelle entreprise française. À peine 0,2 % d’écart… en faveur des femmes justement, et une tolérance zéro contre le sexisme ordinaire.

La Poste est une entreprise à mission, donc responsable. En février 2021, elle se donne une raison d’être supplémentaire : « Au service de tous, et utile à chacun. La Poste, entreprise de proximité humaine et territoriale, développe les échanges et des liens, en contribuant au bien commun de la société tout entière. »

Par ses actions de terrain, elle contribue au développement et à la cohésion des territoires, favorise l’inclusion sociale, promeut l’accès au numérique éthique et inclusif et, enfin, veille à l’accélération de la transition écologique.

« Je ne suis pas capable »

« Gérer l’équité homme – femme et le bien social, c’est une question de volonté, explique Sandrine Krief. Ce n’est pas de la cosmétique. » Au quotidien, cela veut dire : pas de réunion les jours de rentrée scolaire, assumer le droit à la déconnexion, en finir avec les croyances limitantes du genre « je ne suis pas capable ».

Le métier de facteur a évolué : la tranche d’activité de 6 heures à 13 heures s’est progressivement décalée de 9 heures à 16 heures, ce qui a facilité l’accès des femmes à la profession, une autre qualité de service et une meilleure garantie de la santé au travail. S’ajoute depuis peu la combinaison du télétravail et du présentiel, qui permet à certains cadres féminins de quitter leur poste à 16 h 30 pour gérer les enfants avant de reprendre le travail chez elles.

Le handicap et la maladie sont aussi des éléments de la vie que l’entreprise prend en compte par des aménagements d’horaires. « Nous sommes suffisamment nombreux et maillés pour pouvoir assumer nos missions », explique Béatrice Tourette.

La Poste finance si besoin des nounous, accompagne les aidants en aménageant les périodes de travail. « J’ai toujours 10 % de places réservés à des postes aménagés », précise Sandrine Krief. « Et l’on se fait une fierté de mener cette politique sociale dans la durée », insiste Stéphanie Lhoste. La Poste peut ainsi revendiquer un taux de 8,45 % de postes tenus par des personnes en situation de handicap, soit 3,5 % de plus que ce que la législation exige.

En région Centre-Val de Loire, 6 600 emplois directs participent à la marque employeur et tous les syndicats signent régulièrement les chartes et leurs avenants pour faire avancer cette féminisation, qui ressemble à tout sauf au militantisme et au féminisme.

Stéphane de Laage

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