La malédiction des Dunois : un film 100 % Loiret !

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Qui a tué Léonard Monestier ? Et pour quelle raison ? Telle est l’intrigue du film La malédiction des Dunois, tourné dans le Loiret avec des acteurs et une équipe technique Loirétains.

 Un meurtre. C’est ainsi que débute le film La malédiction des Dunois. Le meurtre de Léonard Monestier, professeur de lycée a priori sans histoire. Qui sont ses assassins ? Et pourquoi l’ont-ils éliminé ? C’est l’enquête que va devoir résoudre le capitaine Paul Juve de la section de recherche d’Orléans. Une histoire née de l’imagination de Patrice Blanchard, scénariste et réalisateur du film. Cet habitant de Beaugency est déjà bien connu dans le monde culturel balgentien. « J’essaie de faire vivre cette jolie ville », expose l’homme de spectacle. Création du festival d’humour Le Chakiri, d’opérettes, de spectacles… Jusqu’au jeu de pistes Meurtres à Beaugency, peut-être un préambule au film La malédiction des Dunois !

Après les salles, une seconde vie dans les festivals ?

Un ami lui fait visionner un film dans lequel il a tourné. « Je me suis dit que moi aussi j’étais capable d’écrire un scénario. » Et il rédige les premières minutes de La malédiction des Dunois. C’était en décembre 2016. « J’étais piqué. J’ai décidé d’écrire le scénario intégral. J’avais l’image finale mais j’étais bloqué. Alors, je suis parti de la fin et je suis remonté en arrière, séquence par séquence. J’ai rencontré Valentin Boubault [bien connu dans l’Orléanais depuis qu’il a filmé, en 2014, le clip Happy Olivet, NDLR] et je lui ai proposé de lire mon scénario. Il a accepté de m’accompagner dans l’aventure. Il a ensuite fallu penser au financement du film. Nous avons créé un teaser et nous sommes allés démarcher les collectivités, les entreprises… Nous avons obtenu un petit budget qui nous a permis de démarrer le film. » Quelques ajustements du scénario sous la plume d’Alexis Ramos et Quentin Delépine et attention, moteur, ça tourne !

« Pendant 35 jours, nous avons tourné des séquences chez moi, chez des copains, dans les locaux de la Fabrique Opéra Centre-Val de Loire alors que leurs équipes travaillaient derrière les décors ! Des habitants de Beaugency tiennent leurs propres rôles : le boucher ; le cordonnier » La musique du film, composée par Thibaut Vuillermet, a été enregistrée au conservatoire d’Olivet par l’orchestre de l’Inattendu dirigé par Clément Joubert, le chef d’orchestre de la Fabrique Opéra Centre-Val de Loire. Un film qui joue vraiment la carte du local à fond !

Pourquoi avoir choisi de tourner le film dans le Loiret ? « Mais parce que je suis Loirétain ! Je voulais mettre les villes que j’aime, Beaugency, Cléry-Saint-André, Orléans, à l’honneur. Je connais beaucoup de monde de par mon activité professionnelle, cela m’a ouvert des portes. Par exemple, les services techniques de la ville de Beaugency nous ont épaulés pour les fermetures de rue, la gendarmerie également. »

Après une première diffusion fin octobre aux cinémas Le Dunois à Beaugency et Les Carmes à Orléans, le film a été envoyé à d’autres diffuseurs. Patrice Blanchard attend avec impatience de voir la vie que son film va mener. « Nous avons une petite étoile au-dessus de la tête. Je suis tellement content que nous soyons parvenus à le mener jusqu’au bout. Nous allons le présenter dans des festivals. Nous verrons où cette aventure nous conduira ! »

 

Estelle Cuiry

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Focus :

Le film sera diffusé à La Fabrique, à Meung-sur-Loire, le 18 novembre.

Les fans de Louis de Funès auront repéré le clin d’œil au grand homme du cinéma français : les noms des personnages de Patrice Blanchard sont ceux interprétés par l’inégalable Monsieur de Funès.

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