La Chambre d’agriculture du Loiret en phase avec les collectivités locales

Des circuits courts et le recours aux produits labellisés sont proposés par la Chambre d’agriculture aux restaurants scolaires.
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Restauration collective, préservation du foncier, gestion de l’eau, la Chambre d’agriculture du Loiret met son expertise à la disposition des collectivités locales dans un esprit de valorisation du territoire.

Contrairement aux idées reçues, une Chambre d’agriculture n’est pas réservée qu’aux seuls agriculteurs. Comme beaucoup d’autres, celle du Loiret a développé une expertise et des offres de services en direction des mairies et communautés de communes ou d’agglomération. « En tant qu’acteur du territoire, nous sommes aussi à l’écoute des besoins et des attentes de tous les autres intervenants locaux », estime Romain Emaille, l’un des trois chargés de projet territoire de la Chambre d’agriculture du Loiret.

Circuits courts et labels qualitatifs

L’apport de l’instance consulaire aux collectivités s’exerce dans trois grands domaines : la restauration collective, le foncier agricole et la gestion de l’eau. « Concernant les services de restauration que gèrent les communes, qu’il s’agisse de cantines scolaires ou de repas aux seniors, nous pouvons favoriser les circuits courts et les labels qualitatifs, conformément à la loi EGALIM, en les mettant en relation avec des producteurs locaux. Nous venons de le réaliser pour 12 restaurants scolaires du pays Loire-Beauce, et nous allons le développer avec le pays Beauce-Gâtinais en Pithiverais. »

Zones agricoles protégées

Sujet sensible, la préservation du foncier agricole face à l’urbanisation galopante, notamment en zone péri-urbaine, retient toute l’attention de la Chambre d’agriculture qui se propose d’accompagner les communes, par exemple dans la création de zones agricoles protégées. « Nous établissons actuellement le diagnostic et informons les agriculteurs et les habitants de Marigny-les-Usages et de Boigny-sur-Bionne, à la demande des deux communes, illustre Romain Emaille. Nous pouvons aussi favoriser l’installation d’une production agricole sur certains secteurs comme à Chécy et à Semoy. »

Une équipe dédiée à la gestion de l’eau

Enfin, la Chambre d’agriculture du Loiret porte un regard attentif aux questions de gestion de l’eau et de la préservation de cette ressource indispensable. Une équipe dédiée, comprenant un hydrogéologue, a été constituée au sein du service agronomie. Elle réalise à la demande des études et analyses sur les aires de captage d’eau potable, afin de prévenir les risques de pollution, et propose des solutions notamment en ce qui concerne la réutilisation des eaux usées (lire ci-dessous).

Retrouvez vos interlocuteurs privilégiés :

Développement territorial

Romain EMAILLE – romain.emaille@loiret.chambagri.fr

Eau et environnement

Rachel L HELGOUALCH  – rachel.lhelgoualch@loiret.chambagri.fr

Fertilité des sols et pédologie

Hervé NEDELEC – herve.nedelec@loiret.chambagri.fr

Cedric BERGER – cedric.berger@loiret.chambagri.fr

Une nouvelle vie pour les eaux de stations d’épuration

En France, moins de 1% des eaux usées traitées par les stations d’épuration sont à nouveau utilisées pour l’irrigation des cultures, l’arrosage des espaces verts ou le nettoyage des voiries.
Pour convaincre les collectivités et les entreprises de l’intérêt de recycler leurs eaux usées traitées, la Chambre d’agriculture du Loiret a lancé depuis un an une opération de sensibilisation. Une conseillère spécialisée eau et environnement, Rachel L’Helgoualc’h, a pour mission de proposer des études aux collectivités afin de démontrer la faisabilité de la REUT (Réutilisation des Eaux Usées Traitées). « La démarche passe par la caractérisation de la ressource en étudiant les volumes disponibles et surtout la qualité des eaux rejetées par rapport aux besoins potentiels, explique-t-elle. En fonction des analyses, nous pouvons faire des préconisations sur la nature des cultures pouvant être irriguées et sur le mode d’irrigation ou des aménagements nécessaires pour atteindre la qualité adéquate. Des enquêtes sont menées en parallèle pour caractériser le besoin en eau et les projets à développer avec la REUT (substitution, production de nouvelles cultures à fortes valeurs ajoutées). Chaque cas est particulier et nécessite un accompagnement personnalisé. »
 
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