La Carsat, acteur de la prévention chez Autopièces 37

De gauche à droite, Anne-Laure le Roux, de la Carsat Centre-Val de Loire, et Davy et Marjory Jeanney, de l’entreprise Autopièces 37.
De gauche à droite, Anne-Laure le Roux, de la Carsat Centre-Val de Loire, et Davy et Marjory Jeanney, de l’entreprise Autopièces 37.

Partenaire des entreprises dans la prévention et l’amélioration des conditions de travail de leurs salariés, la Carsat Centre-Val de Loire a récemment accompagné l’entreprise Autopièces 37.

Davy et Marjory Jeanney dirigent depuis 2015 Autopièces 37, un centre de déconstruction et de recyclage de véhicules hors d’usage (VHU). Oubliez tout, la casse auto a bien changé !

En effet, pour Marjory « notre métier a évolué et évolue au gré de législations comme la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) ».

Passé de six à vingt collaborateurs entre 2015 et 2024, l’entreprise a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros. « Notre développement va de pair avec l’accompagnement de la santé et de la sécurité de nos collaborateurs », ajoute Davy. Les dirigeants ont pleinement conscience des spécificités de ces métiers physiques et des contraintes associées.

L’accompagnement de la Carsat

Lorsque le couple projette de déménager l’entreprise d’Auzouer-en-Touraine à Château-Renault (37) en 2021, il fait appel à un ergonome. « On avait conscience que des choses n’allaient pas. Pénibilité, port de charges lourdes, etc. Nous avions envie de faire bien et mieux sur le nouveau site. Adhérent de l’organisation patronale Mobilians, nous avons été mis en relation avec la Carsat pour le volet prévention des risques », indique Marjory.

Pour Anne-Laure Le Roux, contrôleur de sécurité à la Carsat Centre-Val de Loire, « réduire la Carsat à l’organisme social répondant à des questions de retraite est réducteur et préjudiciable aux entreprises, qui peuvent bénéficier de conseils en prévention, de subventions des matériels pour prévenir des troubles musculo-squelettiques (TMS) et des risques chimiques, ou encore d’un accompagnement sur les risques psychosociaux (RPS). »

Marjory et Davy partagent leur satisfaction quant à l’accompagnement de la Carsat : « Nous avons reçu une subvention de 49 500 €, soit un tiers de l’investissement total de l’entreprise, pour nous aider à financer le coût des équipements et des aménagements, comme un démonte-pneu doté de la fonction troisième bras. Un préventeur a dispensé des conseils techniques et nous avons été formés sur la mise en œuvre d’une démarche de prévention pour renforcer nos connaissances sur les risques professionnels. »

Pascale Lemonnier, responsable communication de la Carsat Centre-Val de Loire, rappelle « l’importance de réfléchir en coût global/investissement pour l’entreprise. Cela permet de limiter le turnover, l’absentéisme, et de prévenir des maladies professionnelles, dont 90 % sont liées aux TMS ». Un point que confirme Davy : « On a moins de pénibilité et plus de productivité. Des travaux qui étaient faits à deux peuvent être désormais faits seuls, grâce à du matériel adapté. Cela contribue aussi à la fidélisation des collaborateurs. » Un accompagnement de la Carsat qui a donc tout bon.

La Carsat Centre-Val de Loire :

2 798 entreprises accompagnées

48 contrats de prévention signés représentant 1,3 million d’euros

176 subventions Prévention accordées aux TPE, représentant 1,6 million d’euros

www.carsat-cvl.fr

www.autopieces37.fr

Camille Colloch

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