GEOlivet, vivre ensemble pour le bien commun

Rachel Hardy, présidente de GEO.

 

On a coutume de dire qu’il faut rompre la solitude du chef d’entreprise. « C’est bien, mais il faut aussi rompre l’individualisme de chacun ». C’est le discours que tient Rachel Hardy, présidente de GEO, le groupement des entreprises d’Olivet.

Professionnelle des ressources humaines, Rachel Hardy accompagne les dirigeants. Rien de surprenant donc à ce qu’elle soit au bureau de l’association depuis quelques années déjà, et qu’il lui ait été demandé d’en prendre la présidence.

Les groupements d’entreprises ont tous les mêmes ambitions : peser dans l’organisation de leur écosystème, partager des valeurs communes et faire adhérer le plus grand nombre. GEO n’échappe pas à la règle, mais alors qu’il est sans doute le plus ancien des groupements d’entreprises du Loiret, il peine encore à recruter. Une quarantaine d’adhérents pour un potentiel de 250 entreprises, la marge de progression est nette. Mais il faut dire que l’association embrasse les cinq parcs d’activité du sud Loiret. Les Aulnaies, le Moulin, Les Provinces, le Larry et les Quatre Vents ; la tâche a de quoi impressionner ! D’autant que les secteurs d’activité sont très divers, de l’industrie au commerce, du service au tertiaire. « Cette diversité est une force, mais les chefs d’entreprises ont du mal à se sentir concernés par tous les sujets de discussion », admet Rachel.

Faire vivre l’intelligence collective

Les sujets sont nombreux. « Je veux fédérer les dirigeants, les faire se rencontrer sans pour autant que GEO devienne un centre de business, intéresser les entreprises à l’impact qu’elles ont sur l’environnement, peser dans l’organisation de la société à laquelle nous contribuons ».

Tout commence par des aspects pratico-pratiques : GEO est l’interface naturelle avec les institutions et la municipalité. « Le maire d’Olivet, Matthieu Schlessinger a beaucoup fait pour cela, reconnaît Rachel, en délégant à Guy Schmidt, élu du conseil municipal, cette mission ». Aménagement de la circulation, voies cyclables ou signalétique à améliorer, rien n’est laissé de côté. Mais l’association veut aller au-delà et crée des événements pour que les acteurs apprennent à se connaître. Visites d’entreprises et déjeuners mensuels, mais aussi des « capsules » régulières. « Ce sont des rencontres d’une demi-heure, animées par un membre qui nous parle d’un sujet dont il est spécialiste, ou tout au moins bon connaisseur, explique Rachel. On évoque des thèmes génériques comme la motorisation des véhicules, mon entreprise sur les réseaux sociaux, ou mon budget énergie ».

GEO sait aussi créer la surprise en organisant une visite du Sénat, le diagnostic santé des salariés, l’accueil du don du sang en suggérant aux chefs d’entreprises de libérer leurs salariés pour la bonne cause.

La bonne cause, c’est aussi l’emploi, et dans les parcs d’activité comme ailleurs, le sujet est prégnant. « Il faut dépasser le stade du méchant demandeur d’emploi qui ne veut pas travailler, insiste Rachel. Il faut favoriser les rencontres, envisager des partages de compétences et travailler en commun ».

Pour toutes ces raisons, Rachel Hardy recrute régulièrement des étudiants, stagiaires issus d’école de commerce. « IIs partent avec mon bâton de pèlerin, s’amuse-t-elle, à la rencontre des dirigeants, pour leur parler de GEO, mettre les fichiers à jour, trouver des sponsors et tourner des vidéos ».

 

Pour aller plus loin : www.geolivet.fr

 

Stéphane de Laage

Le bureau de l’association GEO.
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