Day One : premier tour de table de 1,2 million d’euros pour promouvoir l’engagement solidaire en entreprise !

Les trois co-fondateurs de Day One, Élise Thibault-Gondré, Cindy Kargol-Bauer et Martin Bélorgey - Crédit photo DR

Day One, plateforme orléanaise d’engagement solidaire en entreprise, vient de réaliser une première levée de fonds de 1,2 million d’euros auprès de GO Capital (via le fonds Loire Valley Invest) et de business angels.

Deux ans seulement après son lancement, Day One, une start-up orléanaise de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui a développé une plateforme technologique pour faciliter l’engagement des salariés dans des actions solidaires, témoigne d’une très vive croissance et a déjà séduit des clients de renom : Aviva, Cegos, Urssaf… Pour accélérer son développement, ses trois fondateurs, Élise Thibault-Gondré, Cindy Kargol-Bauer et Martin Bélorgey, ont fait le choix d’une levée de fonds qui reflète leurs valeurs. L’objectif : grandir vite, mais avec des fondations solides et engagées pour assurer la pérennité de leur développement. « Lorsque nous avons lancé notre levée de fonds, 25 investisseurs se sont rapidement mobilisés pour rejoindre le projet, commente Élise Thibault-Gondré. Le signal était fort, positif, mais nous n’imaginions pas notre start-up de l’ESS avec un board 100 % masculin. Cela ne reflétait pas du tout nos valeurs : mixité ; diversité et inclusion. La valeur ajoutée d’un board mixte, avec des expériences, des points de vue et des statuts différents était capital pour nous. Avec notre activité, nous avons vocation à faire bouger les lignes et cela passe aussi par la gouvernance de notre propre entreprise. Il est encore trop rare de voir des start-ups s’engager dans cette mixité. C’est une vraie nouvelle étape à franchir pour faire changer les choses et nous sommes très heureux de nous engager sur cette voie ».

Soucieuse de conserver une réelle parité au sein de ses équipes, il y a deux mois, la start-up a lancé un appel sur les réseaux sociaux pour trouver des femmes investisseuses qui souhaiteraient s’engager à leurs côtés. Plus de 700 000 vues du post ont été enregistrées en quelques heures et plus de 450 messages ont été envoyés les jours suivants. Un puissant levier qui a fait émerger des profils d’investisseuses engagées. L’opération se solde par une levée de fonds d’1,2 million d’euros avec un board totalement paritaire, composé de cinq hommes et cinq femmes aux profils très variés.

Une réponse aux nouveaux challenges sociétaux

Alors que la quête de sens n’a jamais été aussi présente au sein des organisations, Day One a fait du mécénat de compétences et du bénévolat son fer de lance. Quelques chiffres éloquents : 55 % des actifs et 76 % des millenials* considèrent l’engagement sociétal comme plus important que le salaire**. Aussi, une démarche sociétale augmente de 17 % la performance des entreprises, multiplie par cinq le bien-être du collaborateur et accroît l’image de marque d’une entreprise de 88 %. C’est pour répondre à ces nouveaux enjeux que la start-up a développé une plateforme digitale qui regroupe plus de 500 associations et 1000 missions à réaliser partout en France. Un outil facilitant qui permet aux entreprises d’engager en quelques clics leurs collaborateurs dans une démarche sociétale concrète. Grâce à un système d’analogie, chaque collaborateur peut trouver une mission qui lui correspond, en fonction de la cause, de ses disponibilités, de sa localisation et de ses compétences.

En croissance continue depuis son lancement, Day One vise d’ici deux ans un annuaire de 2000 associations, l’accompagnement de 20 000 expériences vécues par les salariés et un déploiement sur le marché européen. Pour accompagner ce développement, dix postes sont ouverts pour compléter les équipes implantées à Orléans et à Paris.

* Ensemble des personnes nées entre le début des années 1980 et la fin des années 1990
** Source : Cone Communication

 

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