Cyberprotection, on ne plaisante plus

CPME 45 LOGO

[Publi-information]

Le déploiement du digital est une évidence pour toutes les entreprises, avec les risques et désagréments qui s’y rattachent. Virus malveillants, perte de données, matériels endommagés et fraudes financières. Pour accompagner les dirigeants, la CPME Loiret sensibilise et organise des réunions d’information sur le sujet de la cybersécurité.

Les risques sont nombreux et souvent peu pris en considération par les chefs d’entreprise, qui les négligent ou les ignorent, souvent par méconnaissance. C’est une erreur qui peut coûter cher à l’entreprise, et peut même la mettre en péril. Sans faire de catastrophisme, les risques sont partout. « Mais il est bien sûr possible de se prémunir d’un certain nombre d’entre eux par simple vigilance et hygiène de vie digitale dans l’entreprise rassure un responsable du développement des partenariats en région Centre-Loire pour la société d’assurance Hiscox, partenaire du Crédit Agricole.

Les cas les plus fréquents sont les remplacements de RIB via les boîtes mail. Un grand classique contre lequel il est difficile de se prémunir lorsque l’on envoie ses coordonnées bancaires à un client ou un fournisseur. Système redoutable qui permet de dévier des sommes astronomiques sur des comptes frauduleux. « Il n’y a pas de cible privilégiée, observe notre interlocuteur. Le hacker activiste qui s’en prenait par conviction aux institutions et aux hôpitaux, n’est pas le plus fréquent. Le pirate ne cherche pas d’activité particulière, mais de l’argent. Les comptes professionnels sont ceux qui ont le plus de mails. Le pirate y cherche une opportunité, fait entrer son virus dans l’ordinateur, et reste ainsi en veille jusqu’à détecter le virement important qui va l’intéresser ». Les professions libérales sont elles aussi ciblées, car elles font circuler des données comme des numéros de Sécurité Sociale qui peuvent être valorisées sur le Darknet. « On voit en effet des fraudes avec de fausses attestations CAF ou de fausses fiches de paie, explique Fabrice Janicot, responsable marché des professionnels au Crédit Agricole Centre-Loire.

Se prémunir avant, pendant et après

Toutes les entreprises n’ont pas les moyens d’avoir une maintenance informatique à disposition permanente (ce qui serait pourtant idéal) ; et 5 000 € de rançon peut suffire à les mettre en difficulté. La compagnie britannique Hiscox, s’est fait une spécialité de ce type d’agressions. Elle assure, dans le cadre d’un partenariat avec le Crédit Agricole, les intrusions informatiques de type fishing ou rançonnage. Notre interlocuteur précise qu’en cas d’agression, « l’objectif est de mettre la victime en contact, quels que soient le jour et l’heure, avec un expert qui va prendre la main sur le système informatique, détecter l’intrusion, et tout faire pour que l’entreprise puisse poursuivre son activité ». Cette protection essentielle n’interdit pas de se prémunir au quotidien, ajoute Fabrice Janicot, par des antivirus, des mises à jour et autres firewalls.

Le digital a malheureusement deux faces. Il est essentiel de protéger son entreprise, ses salariés et ses outils. Ne surtout pas mettre la tête sous le sable, mais anticiper, parfois par des gestes simples.

À noter aussi le site national : www.cybermalveillance.gouv.fr. Et le site régional : cybereponse.fr (ouverture prévue le 1er juin 2023).

La CPME aux avant-postes

La cybersécurité est un enjeu majeur pour les entreprises, car les cyberattaques peuvent avoir des conséquences graves sur leur fonctionnement et leur réputation.

La CPME Loiret, soucieuse de la protection de ses adhérents, propose une session de sensibilisation le 11 mai prochain dans le cadre de son rendez-vous gratuit Parcours Dirigeant.

L’occasion pour ses membres de comprendre l’intérêt de mettre en place des bonnes pratiques simples avant d’être fragilisés par une cyberattaque.

« Il est important que nos TPE-PME aient conscience que nous sommes tous exposés mais que nous ne sommes pas tous en capacité de nous relever dans le cas d’un incident.

Les coûts associés à une violation de la sécurité peuvent être bien plus élevés que ceux déployés pour se protéger » précise Constant Porcher, Président de la CPME Loiret.

CPME 45 LOGO
Facebook
Twitter
Envoyer à un ami
LinkedIn