Accél’Transitions, pour aller plus loin, plus vite

Lancement officiel d'Accél'Transitions - Crédit photo Région Centre-Val de Loire
Lancement officiel d'Accél'Transitions - Crédit photo Région Centre-Val de Loire

La région, accompagnée de BPI France, de l’ADEME, l’AFNOR et France Active, ouvre aux entreprises l’appel à candidatures pour la première promotion de l’accélérateur des transitions écologique et sociale : « Accél’Transitions » est un dispositif qui veut inciter et accompagner l’engagement des entreprises en ce sens.

C’était inscrit dans le schéma régional de développement économique voté par la région en novembre 2022 : créer un accélérateur de transitions pour accompagner les dirigeants et faciliter leur passage à l’action ainsi que la transformation et l’adaptation de leurs entreprises, le tout au service des priorités que sont devenues la transition écologique, l’amélioration du contexte social et l’inclusion. Concrétisation, donc, en ce début d’année, avec la création d’Accél’Transitions, un programme d’accompagnement de dix-huit mois pour une vingtaine d’entreprises.

Agir sous la contrainte ?

Pour la seule décarbonation, la France doit investir 100 millions d’euros chaque année si elle veut parvenir à ses fins. Les entreprises qui investissent le font trop souvent sous la contrainte de leurs donneurs d’ordres qui les enjoignent d’agir, au risque, à défaut, d’être déréférencées. La décarbonation, comme la RSE (le comportement éthique et social des entreprises), est désormais une question de maintien de compétitivité, mais aussi un vecteur de développement économique.

« Le process et les financements sont complexes, convient Harold Huwart, vice-président de la région délégué à l’économie. L’entreprise a besoin d’être accompagnée pour faire ses choix, prendre les décisions. »

Le principe de l’accélérateur n’est pas nouveau en région (l’accélérateur PME donne de bons résultats pour une vingtaine d’entreprises par an), mais avec Accél’Transitions sont associées cette fois la formation du dirigeant et les aides technique et financière.

Pour cela, les opérateurs habituels que sont l’AFNOR, France Active, BPI et l’ADEME sont mis en réseau pour partager une vision et un objectif commun. La région coordonne et finance à hauteur de 400 000 € (dont une part européenne).

Une ambition nouvelle

En cette année olympique, François Bonneau file la métaphore sportive, prenant le 100 mètres haies pour exemple : « Dans la vie et le développement de l’entreprise, dit-il, il y a la haie environnement, la haie sociétale, la haie RSE et la haie inclusion. Il faut toutes les passer. »

Cet accompagnement cible en priorité les TPE et PME, pour engager un processus qui les rendra plus compétitives. « Une entreprise a besoin de projet environnemental, un objectif qui lui donne une ambition nouvelle. »

Jeremy Godet, vice-président en charge de l’environnement, reconnaît que l’on doit avancer à marche forcée : « Il faut faire en six ans, ce que l’on a fait en trente ans, dit-il. Ajoutons que 50 % des efforts reposent sur les épaules des acteurs économiques. Il faut donc faire ce travail collectivement, en cherchant les convergences, et en se demandant quel peut être le rôle de chacun. »

Les entreprises se disent prêtes, mais attendent du soutien… Le voilà !

Stéphane de Laage

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