L’école de commerce ISC Paris, campus d’Orléans, et la régie de transport Keolis de la métropole Orléanaise ont signé un partenariat pour l’accueil d’étudiants en alternance et le développement d’applications digitales.
Sans Keolis, Hugo da Silva n’aurait jamais pu payer intégralement les frais de scolarité de l’école de commerce ISC-Paris, campus d’Orléans. Etudiant en bachelor 2 marketing et communication digitale, Hugo est salarié de la société qui gère les transports urbains de la métropole Orléanaise, la TAO, filiale du groupe franco-canadien Keolis. Grâce au principe de l’alternance, il partage son temps entre son employeur et l’école de commerce du cœur de ville d’Orléans, rue Jeanne d’Arc.
« L’alternance enlève le verrou du financement » reconnait Pierre Barreaud, le directeur de l’ISC Paris, campus d’Orléans, qui va accueillir près de 300 étudiants pour sa quatrième rentré en septembre prochain. « Actuellement, la moitié des étudiants sont inscrits dans le cadre d’un contrat d’alternance et nous sommes très fiers de constater qu’ils ont tous trouvé une entreprise d’accueil grâce à notre accompagnement ».
Apporter un regard neuf
C’est pour développer à la fois les contrats d’alternance et l’innovation numérique qu’une convention de partenariat a été signée le 26 avril dernier entre l’ISC et Keolis Orléans, représentée par son directeur Fabrice Mayer. « Nous sommes en capacité d’accueillir trois à quatre étudiants en alternance dans les différents services de marketing, ressources humaines, exploitation ou innovation, expliquait-il. Nous attendons aussi de ce partenariat un regard neuf sur nos activités et notamment pour l’amélioration de nos applications numériques en direction du public des jeunes. »
Keolis a d’ailleurs été l’une des premières entreprises orléanaises à participer au « hackathon » organisé par l’ISC à Orléans. Cette sorte de marathon de la programmation voit se réunir des groupes de développeurs pour travailler de façon collaborative sur des projets numériques. Keolis compte ainsi beaucoup sur l’apport des jeunes étudiants pour apporter un peu de fantaisie, voire de jeu (ce que l’on appelle la « gamification ») dans l’usage de ses applications. Ils pourront en particulier étudier la possibilité de fusion entre l’application classique TAO et celle d’achat de titres de circulation « Flash Ticket ».