[Publi-Information]
L’APIRJSO La Couronnerie promeut l’inclusion des personnes en situation de handicap et dispose, pour cela, de deux centres de formation.
Institut régional des jeunes sourds (IRJS)
L’IRJS, à Saint-Jean-de-la-Ruelle, accompagne 170 jeunes du diagnostic de leur surdité jusqu’à leur entrée dans la vie professionnelle. Une section d’initiation et de première formation professionnelle leur permet de s’approcher au plus près du monde du travail dans des secteurs d’activité variés, comme la floriculture, l’entretien d’espaces verts ou de locaux, la cuisine…
Les jeunes peuvent poursuivre leur études par le biais de l’alternance. Ils intègrent alors une entreprise comme de véritables salariés et profitent des équipements techniques des ateliers et de la formation théorique dispensée par l’IRJS.
« Cette façon de voir leur formation leur permet de confirmer leur projet professionnel ainsi que leur savoir-faire technique, commente Kristof Colliot, responsable Communication. Cela est également utile pour développer leur habileté sociale qui est sans doute plus difficile à mettre en place pour des personnes malentendantes, du fait de la barrière de la communication. »
Centre de formation professionnelle et de rééducation motrice (CFPERM)
Le CFPERM, à Olivet, prend en charge des jeunes de 12 à 20 ans porteurs d’un handicap moteur. Le centre a pour but de favoriser l’épanouissement professionnel. « Nous prenons le temps avec la famille de faire un point sur les envies et les capacités du jeune. Il va évoluer soit en ESAT, soit en milieu ordinaire. Il fait des stages en entreprise (nous avons notamment un partenariat avec l’Union des industries et métiers de la métallurgie), il participe au DuoDay… Ces rencontres leur font découvrir des postes vers lesquels il n’imaginait même pas pouvoir se tourner ! »
L’objectif du CFPERM est de mettre en place, le plus rapidement possible, des passerelles avec le milieu ordinaire. « Les jeunes sont formés dans un milieu adapté mais ils peuvent avoir rapidement accès au milieu ordinaire. »
Des ateliers particulièrement bien équipés (travail du bois, sous-traitance industrielle…) leur permettent de juger dans quel domaine d’activité ils se sentent les plus à l’aise, les plus heureux. Car l’essentiel est là : former de futurs salariés épanouis dans leur vie professionnelle.
Les deux établissements sont habilités à percevoir la taxe d’apprentissage. Les sommes recueillies permettent d’investir dans du nouveau matériel technique afin que les jeunes travaillent avec des équipements identiques à ceux qu’ils trouveront en entreprise.