En septembre dernier, Guillaume et Yesenia Jousset ont repris le restaurant Les Tisons à La Chaussée-Saint-Victor (41) et l’ont rebaptisé Les Tisons by Punta Cana. Originaire de République dominicaine, Yesenia y a apporté une nouvelle ambiance et une nouvelle cuisine caribéenne.
Ancien musicien, Guillaume Jousset est retourné en restauration il y a une quinzaine d’années. De son côté, Yesenia est originaire de République dominicaine et est arrivée en France il y a onze ans. Gérer leur propre restaurant était dans les projets de vie du couple. Tous les deux cherchaient un local à Blois ou dans les environs. Lorsque le précédent propriétaire des Tisons décide de vendre, le couple découvre par hasard ce restaurant près de chez eux. « On s’est projeté, raconte Guillaume. Nous voulions garder le nom Les Tisons. C’est une institution. »
Une cuisine traditionnelle et caribéenne
Finalement, le couple ajoutera « by Punta Cana ». Cette ville de République Dominicaine rappelle ainsi les origines de la gérante. Les nouveaux propriétaires entendaient garder l’esprit de l’ancien propriétaire et une partie cuisine traditionnelle. Mais, avec ce nouveau nom, ils souhaitaient apporter un nouveau concept avec une cuisine caribéenne (rougail saucisse…) et une ambiance à la fois cocooning et latino. Ils organisent chaque mois une soirée bachata (genre musical dominicain) ouverte à tous et gratuite. Le restaurant propose pour l’occasion des planches de tapas et autres cocktails. « Nous sommes les seuls à Blois à proposer cette ambiance latino », se réjouit Guillaume.
L’établissement propose une cuisine 100 % faite maison avec des produits frais. La carte est changée tous les mois ou tous les mois et demi. Chaque jour, une entrée, un plat et un dessert différents sont proposés. Le restaurant peut accueillir jusqu’à 70 couverts et compte trois salariés : Benjamin et Jérémy en cuisine, et Alice en salle. « Recruter n’a pas été compliqué, remarque Guillaume. Les salaires sont élevés, nos salariés font un service, mais pas deux, et on le comprend, c’est normal. »
Maxence Yvernault
