Dev’Up ouvre l’année 2024 avec un nouveau président. L’agence de développement économique de la Région a élu Stéphane Girerd, emblématique créateur et dirigeant de Toutenkamion.
Stéphane Girerd est chef d’entreprise, comme l’était son prédécesseur Emmanuel Vasseneix. Il dirige l’entreprise Toutenkamion, connue en région pour être à l’origine des fameux « ciné mobile », mais aussi pour l’aménagement de véhicules à vocations sanitaire, de défense ou de protection civile. Pour 2024, Stéphane Girerd reprend à son compte les axes de travail de Dev’Up : export, innovation et transition numérique. « Pas de développement ni de croissance sans cela, explique-t-il, Toutenkamion en est un exemple ».
Et le nouveau président de rappeler que les relations internationales sont essentielles, en particulier à l’heure où l’on parle de relocalisation. Dev’Up prend pour encouragement les récents résultats positifs d’entreprises comme MSL, Vorweck ou plus récemment encore Sanofi qui a annoncé la réintégration à Tours d’une activité basée en Turquie.
Un peu d’espace
La reconquête suppose de l’espace, des compétences et des formations. « Éléments déterminants pour Dev’Up », insiste son directeur Stéphane Aufrere. Dans le cadre du plan France 2030, Florence Gouache, secrétaire général de la préfecture, rappelle que 190M€ d’aide de l’État ont déjà été déployés en région Centre-Val de Loire au profit de 84 projets. « 20% sont des PME et des TPE, précise-t-elle. L’État et la région trouvent ensemble des sites disponibles pour les industriels qui en font la demande ». Les résultats ne manquent pas. Pour preuve, la société bordelaise Adopt Parfums, qui crée sa nouvelle unité de production à Châteaurenard, sur l’ancien site pharmaceutique Pierre Favre, ou encore Happyvore à Chevilly dans le Loiret, et même CréaWatt à Montargis sur l’ancienne friche Hutchinson.
Développer l’export
C’est une priorité de Dev’Up. Chasser en meute pour conquérir des marchés étrangers, dans les salons internationaux sous une bannière collective. La Région est présente sur des rendez-vous industriels comme EuroSatory, le SIAL, ou Cosminov. En région Centre-Val de Loire, pas moins de 6 000 entreprises ont été repérées comme exportatrices, auxquelles il faut ajouter celles qui ont vocation à l’être. « Il faut aller chercher celles qui n’osent pas », insiste Stéphane Aufrere. Il y aura pour ça, en 2024, les Rencontres de l’export et Osez l’export.
Stéphane de Laage