Le groupe fondé par Bernard Estivin a fêté cette année ses 60 ans. Poursuivant son développement, le groupe s’emploie à faire davantage connaître l’ensemble de ses métiers pour allier recrutement et fidélisation.
Avec ses 360 collaborateurs, le groupe Estivin a su au fil des ans « agrandir son maillage de manière raisonnée pour devenir un acteur du Centre-Ouest de la France. Si le premier métier était celui de grossiste en fruits et légumes, le groupe a poursuivi son développement en adjoignant d’autres produits comme ceux de la mer ou encore les fruits secs », précise Philippe Bertin son dirigeant.
Changer l’image du grossiste
Quant au métier du grossiste, le dirigeant le décrit avec une vision à 360° : « Notre métier de grossiste consiste à mettre de la relation entre le producteur et le client. Nous sommes le seul acteur capable, à partir d’un producteur, d’aller servir un panel de clients (grande distribution, restauration collective, etc.). On nourrit les prisonniers, les militaires, les malades, les écoles, les consommateurs de la grande distribution. Le grossiste est souvent perçu comme cet intermédiaire qui prend de la marge et non comme un service. »
Ce diplômé de l’agroalimentaire expérimenté et recruté par Bernard Estivin lui-même connaît bien le sujet. Et cette méconnaissance du métier de grossiste ne facilite donc pas les recrutements. Toutefois, Philippe Bertin tempère : « Si les difficultés de recrutement sont ce qu’elles sont, le turn-over ne nous concerne pas. Nous accompagnons en tout temps nos (nouveaux) collaborateurs. Récemment, nous avons aidé une de nos jeunes apprenties dans le montage de ses aides au logement. Le social est naturel et s’inscrit dans le parcours des collaborateurs. Cela porte ses fruits. »
Des actions collaboratives appréciées
« La RSE est naturelle chez nous. Il s’agit d’une véritable culture d’entreprise car on fait du tri depuis longtemps sur nos métiers : on trie le plastique, le carton. De la méthanisation des déchets à l’achat de véhicules hybrides, de la récupération des eaux de pluie à la réalisation d’une mini-forêt, nous nous employons à réaliser des actions concrètes pour la planète et à les partager avec nos collaborateurs », souligne le dirigeant.
C’est dans ce cadre que Nelly Charretier, assistante marketing, a proposé en 2022 un projet innovant au dirigeant et aux deux filles de Bernard Estivin sur le site de Saint-Pierre-des-Corps : planter une mini-forêt urbaine de 200 m2 à côté du bâtiment principal.
« Ce projet a immédiatement suscité l’adhésion de la direction et son organisation a été rapide. En 4 mois ! Pour les collaborateurs, cela a été un beau moment de cohésion ! », s’enthousiasme Nelly Charretier.
Accompagnés par la start-up Coup de Pousses, 600 arbres ont été plantés en moins de deux heures par quinze collaborateurs du groupe.
« Une mini-forêt plantée selon la méthode Miyawaki (nom de son fondateur, un botaniste japonais) pousse cinq fois plus vite qu’une forêt traditionnelle. Elle est vingt à cent fois plus riche en biodiversité qu’un espace vert classique et permet de capter trente fois plus de CO² », précise Victor Guilbert, 25 ans, Fondateur de Coup de Pousses.
Dans ce nouvel espace, refuge de biodiversité pour la faune locale, il s’agit également d’améliorer significativement l’espace dédié à la pause des collaborateurs du groupe.
Pour postuler au sein du groupe : www.estivin.fr/espace-carriere
Camille Colloch