À la veille de l’été, s’est tenue au Jeu de Paume de Blois l’Assemblée Générale de la FFB 41. L’occasion de rappeler quelques réalités du contexte du bâtiment, qui tiennent en deux mots : incertitude et attention.
Cette A.G. était une première pour le président Fabrice Fouquet, qui regrette le « manque de visibilité des entreprises » pour les mois à venir. « La hausse des prix risque d’être amplifiée par l’inflation qui ne manquera pas de s’installer, s’inquiète aussi Fabrice Fouquet, sans que l’on sache pour combien de temps ». Les hausses successives du SMIC sont une juste compensation pour les salariés, mais tendent un peu plus encore les bilans comptables des entreprises.
La FFB en appelle donc à ses partenaires, fournisseurs et clients, leur demandant de participer à l’effort collectif. « Nous devons trouver des solutions satisfaisantes pour tous », martèle Fabrice Fouquet qui a eu des entretiens productifs avec un certain nombre d’entre eux. « Ils ont, dit-il, porté une oreille attentive aux demandes de la FFB du Loir-et-Cher ». Dans ce contexte de crise qui réduit les marges, « il est indispensable de travailler ensemble, de partager et d’échanger ».
« Soyons acteurs »
L’actu, c’est aussi l’environnement et la RE2020 qui l’accompagne. Cette réglementation oblige les entreprises à un comportement civique qui répond aux engagements de la COP21 : objectif bas carbone et bâtiments basse consommation. « C’est ambitieux, reconnaît le président, c’est un vrai challenge pour nous tous ». La Responsabilité Élargie des Producteurs et le tri des déchets sont certes des contraintes, mais qui doivent contribuer à la mise en place d’une véritable économie circulaire. Fabrice Fouquet en appelle à tous ses adhérents : « Soyons acteurs de cette mutation ».
Le président ira à la rencontre des nouveaux parlementaires et leur rappellera les 85 demandes éditées par la FFB, parmi lesquelles, la limitation de la durée de l’activité en micro-entreprise et les contrôles du travail illégal. « Nous ferons pression sur le Gouvernement pour le futur projet de loi de finance ».
Garder la positive attitude !
Il n’est pas dans les habitudes du bâtiment de baisser les bras. Même si les indicateurs sont encore hésitants, il y a des signes forts donnés par le Gouvernement : la nomination d’Olivier Klein, ministre du logement, ancien patron de l’ANRU et donc expert de la rénovation urbaine, et de Christophe Béchu à la transition écologique, maire d’Angers et bâtisseur.
Enfin, « on attend beaucoup des assises du BTP, ajoute Fabrice Fouquet, qui doivent associer tous les acteurs de la filière et garantir la solidarité de tous. Restons donc sur une note positive, conclut-il. Les prévisions de mise en chantier des donneurs d’ordre publics et des bailleurs sociaux sont encourageantes ».
Forum de l’Emploi Bâtiment
Il se tiendra jeudi 15 septembre au sein du CFA BTP à Blois, avec de nombreux partenaires institutionnels, et en réponse à l’enquête menée pour connaître les besoins des entreprises en matière de recrutement.
Au regard des cinq DEFI portés par la Région (maçon, couvreur-zingueur, plâtrier-plaquiste, peintre en bâtiment et façadier-itéiste), l’enjeu est simple : parler de formation, rencontrer un employeur et avoir un contrat à la clef !
Cette journée réunira les demandeurs d’emploi et les employeurs. Ces derniers devront donner envie de choisir les métiers du bâtiment !