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En Centre-Val de Loire, Enedis, le gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, recrute les acteurs de la Nouvelle France Electrique. Portrait d’une entreprise en pleine évolution, qui ne manque pas de mettre ses engagements RSE (responsabilité sociétale d’entreprise) au cœur de son projet de développement.
Entreprise de service public en charge de la gestion, de l’entretien, de l’exploitation, de la modernisation et de la digitalisation du réseau électrique, Enedis a pour habitude de lancer des campagnes de recrutement à chaque début d’année. En région Centre-Val de Loire, le gestionnaire de distribution d’électricité a ainsi recruté une centaine de collaborateurs depuis 2019 pour compléter une équipe déjà composée de plus de 1200 salariés et de 70 alternants sur 27 sites dans la région.
Cette année encore, la Direction Régionale Centre-Val de Loire d’Enedis embauche 70 nouveaux collaborateurs. Cette campagne de recrutement a un goût tout particulier, tant l’entreprise de service public se trouve à un tournant de son histoire face à de nouveaux défis techniques, technologiques et écologiques.
« Notre enjeu actuel est de bâtir la Nouvelle France Electrique pour réussir la transition écologique. Nous connaissons depuis plusieurs années une forte croissance d’activité qui va aller en s’accentuant avec une hausse des demandes de raccordements au réseau électrique et l’essor des énergies renouvelables. Dans le même temps nous avons ce défi qu’est la Nouvelle France Electrique, unique dans l’histoire de l’entreprise et de notre pays », explique la Directrice des Ressources Humaines d’Enedis Centre-Val de Loire, Cécile Haimmerlin.
Bâtir la Nouvelle France Electrique représente un enjeu colossal qui nécessite la modernisation et la transformation d’un réseau électrique qui fait 35 fois le tour de la terre. Mais pas seulement ! « Une utilisation raisonnée des différents usages, le développement des véhicules électriques et des bornes à recharge rapide, ou encore le raccordement des producteurs d’énergies renouvelables…On doit innover plus que jamais en faveur de la transition écologique », commente Cécile Haimmerlin. « Nos métiers évoluent, ils vont encore évoluer, le message que l’on passe en phase de recrutement aux candidats c’est que nous rejoindre c’est prendre part à tous ces challenges qui nous attendent et les relever à nos côtés », prolonge-t-elle. Chez Enedis, chaque métier est un défi, dit-on alors.
Les engagements RSE au cœur du projet d’entreprise
« Nous sommes déjà en phase de recrutement. Nous embauchons des profils allant du CAP au BAC +5, des personnes qui souhaitent aussi bien travailler dans des métiers techniques que tertiaires », indique Cécile Haimmerlin. En CDI, Enedis a déjà ciblé plusieurs profils pour venir garnir ses effectifs : un chargé d’affaires, un chargé de l’exploitation et un technicien de l’électricité, des postes qui se déclinent au masculin comme au féminin. En outre, l’entreprise recherche des alternants. « Il faut savoir qu’un de nos collaborateurs sur trois est issu de l’alternance, c’est un vivier fondamental pour nous. À terme, nous avons l’ambition de pourvoir 30 % de nos postes par des salariés que nous avons formés en alternance », précise la Directrice des Ressources Humaines, avant de poursuivre : « On ne fait pas que de l’apprentissage pour les jeunes d’ailleurs, mais aussi des contrats de professionnalisation pour les personnes en réorientation. » D’autre part, explique cette dernière, les salariés de l’entreprise de service public ont accès régulièrement à des formations pour monter en compétences, s’adapter à un nouveau métier, ou se reconvertir. « Il ne se passe pas deux ans sans que chacun de nos salariés ait pu avoir accès à une formation. On les forme tout au long de leur carrière. On leur propose des formations sur des compétences transverses, telles que les langues, ou la prise de parole. Ces formations ont pour but de permettre à tout le monde de s’épanouir ». Pour l’épanouissement et le bien-être de ses salariés, tant sur un plan personnel que professionnel, le gestionnaire du réseau de distribution électrique assure faire le maximum, en mettant notamment ses engagements RSE au coeur de son projet d’entreprise. La santé et la sécurité tout d’abord. « Nous faisons en sorte de sensibiliser tous nos salariés et nos prestataires aux risques électriques, nous voulons progresser en matière de sécurité et de santé au travail pour éradiquer à terme les accidents potentiellement graves », indique Cécile Haimmerlin.
« On cherche aussi à féminiser nos métiers, à casser les idées reçues »
Les questions de mixité, de diversité, d’inclusion et d’égalité font parties des valeurs chères d’ENEDIS . « À Enedis Centre-Val de Loire, on contribue à l’emploi d’un certain nombre de travailleurs en situation de handicap (58 travailleurs en situation de handicap travaillent actuellement pour Enedis Centre-Val de Loire, soit 5% de l’effectif global), et on cherche aussi à féminiser nos métiers, à casser les idées reçues. Généralement, les gens ont pour idée que les métiers de l’électro-technique sont davantage réservés aux hommes, mais c’est faux ! Ils sont tout autant adaptés aux femmes qu’aux hommes. »
Pour bousculer ces préjugés, l’entreprise a entamé ces dernières années un travail de fond avec les écoles et les institutions, « et aussi les parents » rajoute la Directrice des Ressources Humaines. « On veut absolument augmenter la proportion de jeunes filles dans nos filières », argue cette dernière. Actuellement, 23 % des effectifs du gestionnaire de distribution d’électricité en Centre-Val de Loire sont des femmes. 21 % d’entre elles travaillent d’ailleurs dans les métiers techniques. « Notre conviction c’est que notre performance collective repose avant tout sur la diversité des talents et des compétences indépendamment du genre, des croyances, des modes de vie ou des origines ethniques de nos collaborateurs. Cette diversité ressemble à notre environnement, à nos clients, aux gens pour lesquels on travaille. C’est important que l’entreprise ressemble à son environnement. »
Informations pratiques :
- Adresse mail pour postuler : CEN-Recrutement@enedis.fr
Chiffres clés :
- 1210 salariés
- 70 alternants
- 23% de taux de féminisation
- 58 travailleurs en situation de handicap soit environ 5% de l’effectif global
- 70 postes à pourvoir
- Une centaine d’embauches ces trois dernières années
- 23% des effectifs en région CVL sont des femmes
- 28% de recrutements féminins en 2021
- 21% de femmes dans les métiers techniques
- 12% des femmes sont cadres
- En 2021, 56 000 heures de formation
« L’égalité des salaires entre les hommes et les femmes était quelque chose d’important pour moi »
Ex-office manager dans l’optométrie, Marie Clowez a signé le 1er juillet 2022 un CDI avec Enedis Centre-Val de Loire. De sa reconversion professionnelle à son intégration dans l’entreprise de service public, elle témoigne.
Un bac S, des études de droit et d’expert-comptable, puis un poste d’office manager dans l’optométrie : sur le papier rien ne destinait Marie Clowez à occuper un poste de superviseur d’accès électrique chez Enedis Centre-Val de Loire, et pourtant. « Je suis arrivée chez Enedis un peu par hasard », retrace cette dernière. « J’adorais ce que je faisais, mais je devais quitter mon travail pour des raisons personnelles. Je n’avais pas envie de ne rien faire et un ami m’a dit qu’Enedis cherchait un poste en intérim. Au départ, je pensais faire ça en attendant de trouver autre chose ». Trois ans plus tard, plusieurs services en tant qu’intérimaire, une longue formation – « entre six mois et un an » -, du e-learning, des manipulations sur le terrain, et un contrat en CDI à l’issue. Une entreprise impressionnante au départ, dit-elle, du fait de son maillage national, notamment. Mais également une entreprise qui fait attention à ses salariés et à ses clients. Et partant, qui a fini par trouver grâce à ses yeux. « On sent que c’est un groupe, et c’est ce que j’ai vraiment apprécié. C’est rare dans les grandes entreprises. Avant j’avais toujours fui les grands groupes. Et puis ici j’ai toujours été avec une très bonne équipe, très dynamique, entourée de beaucoup de profils différents, de personnes qui viennent d’autres métiers, d’autres qui sont sortis d’écoles. J’aime apprendre de nouvelles choses aussi, c’était un monde que je ne connaissais pas du tout », confie Marie Clowez, pour qui les engagements RSE de l’entreprise ont également été des déterminants de son bien-être au travail. « L’égalité des salaires entre les hommes et les femmes était quelque chose d’important pour moi, par exemple. Ici, c’est très facile à vérifier. L’entreprise a mis en place une grille salariale. En fonction de notre niveau de diplôme à l’embauche, de notre ancienneté, on touche tel salaire, et puis voilà. Il y a une équité qui se fait d’office et c’est très appréciable. »
En tant que superviseur d’accès électrique, Marie Clowez s’occupe des dépannages sur tout le réseau. Plus précisément, grâce à un visuel informatique sur le réseau électrique en temps réel, elle pilote à distance les interventions des techniciens. « Le but c’est de faire du dépannage préventif, c’est-à-dire d’intervenir avant même que le client soit impacté », explique-t-elle. Un travail qui lui plaît, même si cette nouvelle embauchée reconnaît penser tout de même au coup d’après. En effet, l’entreprise de service public proposant plusieurs parcours professionnels à ses salariés, ainsi que la possibilité d’évoluer et de changer de service grâce à des formations habilitantes, cette ancienne office manager dans l’optométrie pourrait bien retrouver un poste similaire dans un service d’Enedis Centre Val de Loire. « J’y pense, pourquoi pas. Le côté manager me plaisait beaucoup dans mon ancienne vie. Et l’entreprise m’accompagnerait, et me formerait surtout. C’est un groupe au sein duquel on peut rester à vie, tant qu’on est curieux et qu’on a envie d’apprendre », conclut-elle.
